Découverte il y a plus de 5 millénaires par les Aborigènes, la noix de macadamia, également surnommée “noix du Queensland” est, comme son nom le laisse penser, originaire d’Australie.
Issue d’un noyer de type tropical, la noix de macadamia se reconnaît et se veut particulièrement appréciée pour sa douce saveur de beurre.
Utilisée aussi bien en cuisine (notamment dans des desserts tels que les cookies ou les crèmes glacées) que dans le domaine des cosmétiques, elle comporte d’innombrables vertus, à l’exception d’une : son coût, qui, de surcroît, ne cesse de grimper à une vitesse astronomique au fil des ans…
Un fruit aux multiples bienfaits
Alors qu’elle a longtemps été boudée à cause de la grande quantité de lipides qu’elle renferme, les ventes de noix de macadamia ont littéralement explosé lorsque l’on a découvert qu’en réalité, tout ce gras se veut exempt de toute forme de mauvais cholestérol.
Au contraire même, ce fruit exotique renferme de l’acide palmitoléique, un acide gras particulièrement sain pour notre organisme, notamment parce qu’il permet de prévenir plusieurs maladies cardiovasculaires, dont certaines sont justement dues à une accumulation trop importante de cholestérol.
“Les études épidémiologiques ont montré que les personnes qui consomment fréquemment des noix de macadamia ont un risque réduit de maladie cardiaque”, déclare la Professeure en Sciences de la nutrition Penny Kris-Etherton.
En outre, une étude japonaise menée par les chercheurs du Laboratoire Central de Recherche de Tokyo a prouvé que consommer seulement une soixantaine de grammes de noix de macadamia par jour diminue considérablement le risque de souffrir de diabète.
Source incontestable de fibres et de protéines, elles ont également un effet bénéfique sur notre transit gastro-intestinal, mais aussi sur nos os, nos ongles et nos cheveux.
Enfin, appliquée localement, l’huile de noix de macadamia a le pouvoir de nourrir et régénérer rapidement notre peau, si bien qu’elle accélère le processus de cicatrisation des plaies et retarde l’apparition des vergetures en améliorant considérablement la circulation sanguine.
Une noix cependant bien trop onéreuse
Malheureusement, au-delà de tous ces avantages se cache un prix qui vient tout de suite assombrir ce magnifique tableau.
À plus de 50 dollars le kilogramme, autant dire que ce fruit n’est clairement pas à la portée de toutes les bourses, et ce sans compter le fait que ce coût tend toujours à augmenter un peu plus d’année en année à cause de la demande qui se veut plus forte que l’offre.
Mais lorsque l’on s’y intéresse de plus près, ces tarifs exorbitants sont en fait bien loin de n’être que le simple résultat de la société de consommation et du système capitaliste dans lequel nous vivons.
Ainsi, si les noix de macadamia sont les fruits secs les plus onéreux qui puissent exister sur le marché actuellement, c’est avant tout parce que ces dernières sont difficiles à obtenir et à récolter.
En effet, il faut savoir qu’il faut entre 7 et 10 ans pour que le noyer du Queensland puisse donner ses premiers fruits et que ces arbres exigent des conditions très précises pour pouvoir survivre et fleurir (notamment un sol riche qui doit connaître des pluies fréquentes, mais entrecoupées par des périodes de chaleur).
De plus, les coques des noix mûres et destinées à la vente ne sont pas distinguables de celles qui ne sont pas encore arrivées à maturité, ce qui complique nettement (et retarde) le travail des cueilleurs locaux.