Mick Tinbergen/Unsplash

Les avancées scientifiques, particulièrement dans le domaine de la génétique, ont permis d’expliquer beaucoup de phénomènes qui sont restés jusque là non élucidés. 

Il est étonnant de voir à quel point notre ADN influe sur notre physiologie et détermine même certains aspects de notre vie.

Justement, des études montrent une différence de durée de longévité entre les deux sexes, preuves à l’appui… 

Des femelles gâtées par la nature

Des recherches ont établi qu’au sein de nombreuses espèces, les femelles ont tendance à vivre plus longtemps que les mâles.

Sans exception, notre race en fait partie, avec une espérance de vie moyenne de 74,2 ans pour les femmes contre 69,8 ans pour les hommes.

Ceci est peut-être dû aux conditions environnementales ou sociales plus rudes chez les individus de genre masculin. Aussi, ces derniers s’entretiennent généralement moins vis-à-vis de leur santé.

Cependant, il semble y avoir une corrélation entre le fait d’avoir deux copies du même fragment sexuel et vivre plus longtemps. 

Chez l’Homme, le génotype féminin possède l’agencement XX, et celui du garçon XY.

La théorie reste valable chez certains oiseaux, poissons et reptiles dont le système est inversé. Avec les chromosomes Z et W, les mâles ont ZZ et les femelles ZW.

En vue de confirmer cette hypothèse, des scientifiques ont élargi les recherches à d’autres variétés d’animaux. 

Nadim Merrikh/Unsplash

Une structure des gènes particulière

Une étude a été menée sur 229 espèces, dont des amphibiens, des arachnides, des cafards, des sauterelles, des coléoptères ainsi que des papillons. 

Les scientifiques ont remarqué — dans la plupart des cas — une longévité environ 17,6 % plus importante chez les individus avec des appariements homogamétiques tels que XX ou ZZ.

C’est la première fois que ce phénomène, appelé « hypothèse X non gardée », s’applique à travers un éventail aussi large de taxonomie animale.

Les spécimens de sexe hétérogamétique XY sont moins capables de se protéger contre les gènes potentiellement dangereux localisés sur le chromosome X. 

D’autre part, une copie double de ce fragment d’ADN constitue une « sauvegarde ». Cette tendance peut toutefois être liée à la dégradation du brin Y et la dynamique des télomères.

Cependant, ces constatations ne sont pas généralisées à toutes les espèces. La structure du caryotype a certainement une influence sur la durée de vie, mais d’autres facteurs peuvent également intervenir.


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