Sarah Spaulding. Flickr.

Le calendrier saisonnier et tous ses changements font partie des premières choses qu’un enfant apprend, même si c’est fait de manière passive ou inconsciente. On sait que l’été arrive lorsque les journées deviennent plus longues et que les températures montent tout doucement et vice-versa pour le mois le plus froid de l’année.

Cela dit, les saisons telles que nous les connaissons ne répondent pas tout à fait à la logique à laquelle on s’attend. Dans plusieurs endroits de ce vaste monde, les quatre saisons n’ont absolument aucun sens…

Une longue histoire

Si le changement climatique se fait de plus en plus ressentir dernièrement, les incohérences saisonnières, elles, existent depuis très longtemps. La raison pour laquelle les deux hémisphères de la Terre connaissent les cycles saisonniers a depuis longtemps été élucidée.

Concrètement, ce phénomène naturel dépend de l’inclinaison de l’axe polaire et de l’angle formé par ce dernier vis-à-vis du soleil. Naturellement, les journées se raccourcissent et il fait nettement plus froid lorsque la rotation ne se fait pas en direction de notre Étoile.

Tous ces paramètres se répercutent à la fois sur le climat, sur la température et sur le degré d’ensoleillement. À partir de là, il est évident que les saisons, comme définies par l’astronomie, existent et sont rationnelles. Toutefois, c’est l’explication que nous utilisons et qui nous vient des Romains qui est sujette à débat.

Le puissant empire, pendant son apogée, a connu beaucoup de progrès. La division de l’année en quatre périodes leur revient et pour eux, c’était parfaitement méthodique. En attribuant les températures hautement chaudes et extrêmement froides à l’été et à l’hiver, respectivement, l’agriculture de l’époque était prospère.

Luke Price, Flickr

Un usage discutable

Comme l’explique Joe Hanson de la chaîne Youtube It’s Okay To Be Smart, cette démarche n’était utile que pour la zone géographique occupée par la civilisation romaine. Entourées du bassin méditerranéen, les cultures agricoles de l’époque étaient influencées directement par les « saisons » qui ont pour origine le mot latin « sationem » au sens de semer ou planter.

Ainsi, très peu d’endroits sur Terre vivent la coïncidence des solstices et des équinoxes avec les alternances de saison. Dans l’hémisphère nord, l’hiver commence bien avant la date du 21 décembre et de ce fait, l’été se voit décalé à son tour, commençant en début juin. Au niveau de l’équateur, la population locale ne connaît qu’une seule saison durant toute l’année.

Cet alignement entre des évènements astronomiques et le calendrier « officiel » peut être intéressant et efficace. Mais voilà, la Terre n’est pas que méditerranée. Développer un nouveau système de découpage, propre à chaque région serait donc bien pensé, à condition de mettre tout le monde d’accord. Ce qui n’est pas évident puisque la question sur le changement d’horaires est encore d’actualité…


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