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Les crises économiques ne sont jamais faciles à gérer. Parfois, les plus grands experts n’arrivent même pas à comprendre les enjeux auxquels un pays fait face, jusqu’à ce que la situation devienne ingérable. De nombreux cas de ce genre ont frappé l’économie mondiale et cette dernière ne favorise jamais tous les partis en même temps.

Toutefois, et heureusement, plusieurs solutions existent. Au cours du siècle dernier, les États-Unis ont évité le pire grâce à un stratagème impressionnant, mais surtout efficace. De nos jours, on peut admirer quelques-unes de ses traces dans des musées hautement surveillés.

Une longue histoire

La Grande Dépression économique a certainement été l’un des évènements financiers les plus graves à avoir touché l’Occident. Les États-Unis ont particulièrement souffert de cette crise. Pour cette raison, plusieurs mesures ont été prises et la politique de tout le pays a connu un tournant décisif.

Si aujourd’hui le géant américain est une puissance mondiale affirmée, c’est en grande partie grâce aux bons jugements et aux résolutions fructueuses qui datent d’une époque cruelle en matière d’économie. Une décroissance de production, la chute des activités industrielles et une déflation très dangereuse ont orchestré un état socioéconomique catastrophique dans les années 30.

Les gouvernements font au mieux pour éviter qu’un tel scénario ne se répète, bien que concrètement, de tels problèmes sont encore bien installés dans certains territoires infortunés. Il faut dire que les solutions qui s’étaient présentées aux Américains ne sont pas données à tout le monde, car le plan d’attaque a visé essentiellement les réserves nationales d’or.

Pour compenser l’énorme déficit monétaire et minimiser l’impact des faillites entraînées dans le processus, deux des conséquences essentiellement provoquées par la politique de la Réserve fédérale des États-Unis, le président Roosevelt a instauré « La nouvelle donne ».

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Un risque nécessaire

Très controversée, cette politique inédite pour l’époque a pourtant porté ses fruits. Dans un premier temps, il a été demandé à tous les citoyens américains d’échanger l’or qu’ils possédaient contre des dollars et cela à un prix fixé au préalable par le gouvernement qui voyait ses caisses se vider à cause de pratiques telles que la thésaurisation et le troc.

Malgré cette décision stricte et ambitieuse, la situation ne s’est pas améliorée pour autant. Il fallait alors prendre les choses en main et s’attaquer aux réserves d’or afin de définitivement dévaluer le dollar et de relancer l’économie.

Le Congrès a voté et la mesure est passée le 31 janvier 1934. Le ratio de change fédéral dollar/or a été fixé à 35 dollars et la Trésorerie s’est lancée dans une impression de billets à une cadence sans précédent. Parmi eux se trouvait un billet de 100 000 dollars, qui vaudra de nos jours 1,6 million de dollars.

Très rare, cette coupure monétaire qui représente le portrait du président Woodrow Wilson n’a jamais été mise à la circulation. C’est le plus gros billet jamais imprimé et il est légalement interdit de le posséder… de quoi décevoir les collectionneurs.


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