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Le sport nous fait toujours le plus grand bien même si parfois il nous fatigue. Il est vrai qu’après un effort physique, on peut ressentir une certaine douleur au niveau des bras et des jambes, car leurs muscles se relâchent.

Mais savez-vous pourquoi le cœur, pourtant un muscle lui aussi, ne se retrouve pas dans le même état d’épuisement ? La réponse réside dans la façon dont votre corps alimente les trois types de muscles (squelettique, lisse et cardiaque) en énergie.

Quiconque entend le mot « muscle » pense automatiquement aux muscles squelettiques, qui, s’attachant aux os et tendons, contrôlent les mouvements volontaires et parfois, involontaires du corps.

Vous l’ignorez peut-être, mais ce sont vos mitochondries qui donnent de l’énergie à votre muscle squelettique. Elles en représentent 1 à 2 % en volume, amplement pour obtenir l’énergie nécessaire à vos mouvements quotidiens.

Les muscles lisses, quant à eux, fonctionnent automatiquement ; ils sont utiles, notamment dans la digestion des aliments et la miction.

Les muscles cardiaques, bien que présentant des similitudes avec les muscles squelettiques quant à l’utilisation des mitochondries, sont très différents.

Cette différence réside principalement dans le pourcentage des mitochondries contenues dans chaque type de muscle. Un taux pouvant atteindre les 35 % chez les muscles cardiaques et fournissant au cœur une source d’énergie stable. C’est pourquoi celui-ci n’a, presque jamais, besoin de repos.

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Ce qu’il faut savoir, c’est que votre cœur pompe entre 25 et 30 litres de sang par minute lorsque vous êtes en pleine activité physique, comme la course à pied. Situation qu’il ne peut pas tolérer tous les jours et pendant des heures.

Votre cœur ne se fatigue certes pas autant que vos muscles squelettiques. Il n’en demeure pas moins qu’il peut bel et bien être sujet à un stress excessif, voire à l’exténuation.

Lors d’un entraînement d’endurance extrême, votre cœur ne fait que suivre votre niveau d’effort en augmentant le débit cardiaque. Dans certains cas, cela peut être fatal car ce genre d’exercice oblige votre cœur à maintenir ce débit pendant toute la séance et selon l’intensité de votre activité.

Si votre cœur entre dans un « état de surcharge de volume », cela étirera les parois de son muscle, risquant de briser les fibres.

Chez les athlètes, les dommages répétés au muscle cardiaque augmentent la formation de plaques dont il se sert pour panser la muqueuse des artères enflammées et endommagées.

Ainsi, les plus anciens marathoniens se voient détecter des cicatrices sur tout leur cœur et parfois avoir des niveaux élevés d’enzymes cardiaques après un exercice extrême comme s’ils venaient de subir une attaque cardiaque.

D’après les recherches, l’exercice, sans excès, vous aidera à préserver votre jeunesse et votre santé, en déclenchant la biogenèse mitochondriale. Ceci ralentit le vieillissement, protège votre foie, votre cerveau et vos reins.

L’idéal pour vous serait donc un entraînement régulier, par petites périodes, sans négliger le temps de récupération. En ce sens, le fitness semble être l’activité la plus bénéfique pour vos muscles, car il leur fournit le stress dont ils ont besoin, sans entraîner de situation d’épuisement.


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