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Non, ce n’est pas une impression, mais il nous arrive, assez souvent, de repérer la Lune dans l’étendue limpide du ciel, et, à un moment ou à un autre, chacun s’est interrogé sur les raisons de ce phénomène.

La réponse demeure généralement noyée dans un imbroglio de suppositions sans pour autant aboutir à une explication claire. Pourtant, il n’y a rien d’extraordinaire à cela et les arguments que nous avance la science jetteront beaucoup de clarté à notre esprit embrumé. Bien que ce que nous apprendrons inversera la règle, ancrée dans notre imaginaire, que le propre de la Lune est d’illuminer notre ciel nocturne…

Avant tout, nous ne sommes pas sans savoir que la Lune est un corps céleste qui ne brille pas par lui-même, car ce n’est pas une étoile, mais plutôt une sorte de satellite naturel de la Terre. Bien sûr, elle est aussi inférieure à cette dernière et au Soleil en termes de taille et de masse.

En fait, on raconte que la Lune est née de la collision de la Terre et d’un corps céleste ressemblant à une planète, d’où les matériaux qui la composent et que l’on retrouve sur notre bonne Terre. Mais elle est si petite pour être considérée comme une planète qu’elle s’est retrouvée captivée dans le champ de gravitation de notre globe et en est devenue le satellite.

Il convient de rappeler que la Lune ne produit pas sa propre lumière, mais sa surface blanchâtre et son diamètre important servent de miroir au Soleil en absorbant 3 % de sa luminosité. Cette quantité est suffisante à éclairer notre ciel nocturne — à faire pâlir de jalousie les étoiles autour…

La première raison avancée dans l’apparition de la Lune en plein jour est que celle-ci est tellement brillante que son éclat se maintient jusqu’au jour, contrairement aux étoiles qui s’effacent dès les premières lueurs du matin.

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Cependant, la clé du mystère nous est livrée par les astronomes. Pour faire simple, tout est dans la rotation de la Terre et du positionnement de la Lune sur son orbite, qui varie d’un jour à l’autre par rapport à un itinéraire imaginaire appelé « l’écliptique » ; Il faut quand même qu’elle reste suffisamment éclairée par le Soleil, et dans sa trajectoire.

Ces variations dans sa position ont été observées et calculées et ont pu permettre de déceler leur impact sur les différentes formes qu’elle prend. Ces transformations dépendent de l’angle qu’elle produit avec la lumière du Soleil frappant sa surface.

Ces formes, variées, sont communément appelées « les 8 phases de la Lune ».

« Croissant », « pleine-lune »… disons qu’il s’agit de ces phases lunaires, de ce cycle de formation d’une nouvelle lune jusqu’à son extinction et l’apparition d’une autre nouvelle lune, marquant le défilement des mois.

Pendant une partie de cette période (autour de la pleine lune), la Lune se lève lorsque le Soleil se couche, car la Lune, à ce moment-là, est opposée au Soleil dans le ciel.

Par conséquent, à chaque pleine lune, le Soleil, la Lune et la Terre s’alignent. À cette phase, le premier se couche pendant que le deuxième se lève (de l’autre côté de l’horizon) à peu près au même moment, ne permettant pas d’observer la Lune en plein jour, lorsque son côté illuminé est tourné vers l’extérieur de la Terre.

Passée la pleine lune, le décalage de la rotation aidant, la Lune commence à se rapprocher, chaque jour, du Soleil et sa forme varie selon sa position par rapport à ce dernier jusqu’à ce qu’elle apparaisse enfin très proche (vers l’heure d’une nouvelle lune), se levant et se couchant presque au même moment que le Soleil.

Contrairement à ce que l’on pensait, il en résulte que la Lune devient moins visible la nuit et plus visible le jour, pendant le mois…

À ce stade, elle commence à s’éloigner du Soleil de 0 à 180° à la phase de pleine lune et s’en approche pour entamer un nouveau cycle…


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