Niccolò Ubalducci, Flickr

Si la communauté scientifique s’accorde à dire que, dans la plupart des cas, le présage d’une éventuelle catastrophe naturelle nécessite des connaissances poussées en la matière et des moyens développés, il n’est cependant pas impossible de pouvoir la prédire à l’œil nu si l’on s’intéresse aux phénomènes qui la précèdent.

Évidemment, rien ne vaut les moyens développés par la science moderne, surtout lorsque l’on sait combien les idées reçues quant aux signes avant-coureurs sont nombreuses et qu’elles n’ont absolument aucune valeur scientifique : forte chaleur avant un tremblement de terre, marrée basse annonciatrice d’un tsunami…

En revanche, dans le cas où un ciel vert est constaté, c’est bel et bien qu’une catastrophe se prépare…

Un phénomène on ne peut plus inquiétant

Depuis quelques années maintenant, le chasseur de tornades américain Pecos Hank s’intéresse à « Tornado Alley », une région des États-Unis qui s’étend du Nebraska au Texas connue pour ses ouragans, tempêtes et tornades très fréquentes.

Fort de ses observations et de son expérience, il affirme que lorsque le ciel devient vert, la première chose à faire est certainement d’arrêter de contempler l’horizon, aussi attrayant soit-il, et de se réfugier le plus rapidement possible…

Si les habitants qui vivent dans l’axe de Tornado Alley ont déjà fait le lien entre le ciel vert et les tornades depuis bien longtemps, la réalité est bien différente du mythe qui entoure ces mystérieux nuages verdâtres : d’après la légende urbaine, cette couleur étrange est due aux sauterelles et aux grenouilles qui seraient littéralement aspirées par l’ouragan.

Seulement, il semble que l’explication scientifique se trouve ailleurs et qu’aucun insecte ni quelque amphibien n’y soit en fait pour quelque chose : selon les météorologues, si le ciel se teint en vert, c’est tout simplement dû à comment les gouttes d’eau reflètent le spectre lumineux durant une très forte tempête.

Une situation impressionnante, mais tout à fait normale

Si en journée un ciel dégagé nous apparait bleu, c’est uniquement parce que les molécules présentes dans notre atmosphère absorbent et reflètent davantage la couleur bleue du spectre lumineux : en d’autres termes, il est faux d’affirmer que le ciel est bleu en soi, bien que nos yeux le perçoivent ainsi.

Pour preuve, il n’est pas rare, durant un coucher de soleil, de voir le ciel arborer une teinte rosée, avant de devenir totalement noir durant la nuit.

Selon le Professeur en météorologie Beasley William de l’Université de l’Oklahoma, dans le cas de très fortes tempêtes qui ont lieu en fin d’après-midi, la coloration du ciel en vert peut être le résultat d’un mélange de deux couleurs bien distinctes : tandis que les innombrables particules d’eau absorbent la couleur rouge du spectre pendant le coucher du soleil, elles reflètent une couleur bleuâtre.

Or, partant du principe qu’en fin de journée, le soleil est couleur « or », qui n’est autre qu’une nuance de jaune, le ciel se teint automatiquement en vert (l’association du jaune et du bleu étant le vert).


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