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Lorsqu’on est malade, le moins que l’on puisse dire est que notre moral est loin d’être au plus haut. Qu’on souffre d’une grippe bénigne ou d’une maladie plus grave, la fatigue et la gêne occasionnées par les différents symptômes ont une influence notable sur notre état d’esprit.

Ainsi, on est tout à fait en mesure de passer toute la journée sous la couette à empiler les épisodes, voire les saisons de notre série favorite. « Un esprit sain dans un corps sain » dit le célèbre adage, et tout porte à croire que la relation entre état physique et état psychique est complètement vraie. À tel point que la science se penche de plus en plus sur ce sujet…

Le rôle du cerveau

Cette sensation de lourdeur qui empêche une personne malade de se bouger du lit n’est pas uniquement causée par la fatigue engendrée par la maladie. Le subconscient envoie des signaux pour pousser l’individu à adopter un caractère antisocial. Et c’est loin d’être un hasard quand on sait qu’il existe une connexion directe entre le système immunitaire et le cerveau.

Principal responsable de cette connexion, le nerf vague (ou pneumogastrique) est un ensemble de fibres destiné à relier différentes régions du corps humain, à l’instar des organes digestifs et des ganglions lymphatiques. Ce nerf a la capacité de détecter les cytokines, des substances que libère le système immunitaire lorsque l’organisme lutte contre une agression.

De ce fait, le nerf transmet au cerveau l’information sur la présence de la maladie, ce qui a pour conséquence de baisser la forme psychologique du sujet en un rien de temps.

Public Domain/Pexels

Un processus d’adaptation

Selon les chercheurs, il existe deux principales raisons qui expliquent pourquoi le cerveau envoie ces signaux. Cela représenterait un mécanisme adaptatif qui aurait pour but d’aider le malade à guérir plus vite et à garder son entourage en bonne santé.

Ce dernier sera en effet moins exposé si le patient reste cloîtré chez lui, loin de tous. Par ailleurs, le fait de rester à la maison permet à l’organisme d’avoir le temps nécessaire pour se défendre contre toute sorte de pathologie.

Mais le cerveau d’un être humain n’est pas là uniquement pour l’enfoncer quand ça ne va pas pour le mieux. Il est ainsi capable de révéler un tempérament extraverti si la santé est au top.

Une étude réalisée en 2010 a procédé à la vaccination des participants contre la grippe. Dans les 48 heures suivant l’injection du vaccin, les sujets sont entrés en contact avec beaucoup plus de personnes de niveau social plus important…


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