Ned the head/Flickr

Dès lors qu’il peut être consommé chaud ou glacé, le thé se voit être parfaitement adapté à toutes les saisons. Mais là n’est pas sa seule qualité.

Ce dernier est aussi réputé pour ses bienfaits sur la santé — que de nombreuses études démontrent —, ne serait-ce qu’en étant une façon savoureuse d’hydrater notre corps.

Mais comme si cela ne suffisait pas pour mettre la bouilloire à chauffer, une nouvelle étude a été réalisée par l’Université nationale de Singapour.

En fait, les résultats d’une étude longitudinale menée par le Pr Feng Lei et publiée en 2017 ont déjà montré que la consommation quotidienne de thé pouvait réduire de moitié le risque de déclin cognitif chez les personnes âgées.

Suite à cette découverte, le Pr Feng et son équipe ont décidé d’explorer plus en détail l’effet direct du thé sur les réseaux cérébraux.

Ces travaux ont été publiés dans le journal spécialisé Aging du 14 juin 2019 et ont été réalisés en collaboration avec des chercheurs de la University of Essex et de la University of Cambridge (en Grande-Bretagne).

Dans le cadre de cette nouvelle recherche, les sujets (un groupe constitué de 36 adultes âgés de 60 ans et plus) avaient été invités à participer à divers tests neuropsychologiques et ont passé des IRM entre 2015 et 2018. Tous ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils boivent du thé vert, noir ou oolong, ainsi que du café.

Sorted Food

Les résultats ont montré que les participants qui buvaient du thé au moins quatre fois par semaine depuis environ 25 ans présentaient une meilleure circulation des informations entre leurs différentes régions cérébrales.

Le Pr Feng a déclaré que ces résultats « offrent la première preuve de la contribution positive de la consommation de thé à la structure du cerveau ». Il a ajouté qu’ils « suggèrent également que boire du thé régulièrement a un effet protecteur contre le déclin de l’organisation cérébrale lié au vieillissement ».

« Pour mieux comprendre, on peut utiliser l’analogie du trafic routier : les différentes zones du cerveau sont des destinations, tandis que les connexions entre elles sont des routes », explique le Professeur. « Le thé permet une meilleure organisation du trafic routier et évite les “bouchons”, c’est-à-dire les ralentissements cognitifs ».

La recherche serait la première du genre, aucune autre étude n’ayant examiné les effets du thé sur les réseaux cérébraux.

D’après le Pr Feng : « Le thé est une boisson populaire depuis l’Antiquité, ses enregistrements faisant état d’une consommation remontant à… environ 2700 ans avant notre ère, en Chine.

Il serait bon à savoir qu’en Grande-Bretagne, les habitants consomment environ 100 millions de tasses de thé chaque jour et que les statistiques suggèrent que 98 % des buveurs accompagnent leur thé avec du lait. Or, l’étude en question n’a pas pris en compte l’ajustement du thé au lait…


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