Beaucoup de gens ont déjà vu plusieurs espèces de requins vivants devant eux dans des aquariums ou dans des zoos, mais il existe certains requins que l’on ne peut voir que sur des images ou, à la télévision, ce sont les grands blancs.

En effet, malgré toutes les tentatives de garder ces espèces de requins captives dans des aquariums, la plupart ne survivent que quelques jours à quelques semaines et cela malgré tous les efforts fournis par les gardiens des zoos.

Les scientifiques ont mené de nombreuses enquêtes pour découvrir les raisons de la mort de ce type de requins lorsqu’ils sont mis dans des aquariums. Ils affirment d’ailleurs que cela n’a rien à voir avec leur taille étant donné que les orques survivent très bien en captivité.

Les différentes tentatives de les exposer

En effet, à chaque fois qu’un grand requin blanc a été exposé dans un aquarium, un très grand public a afflué vers celui-ci ; d’abord parce qu’ils n’en avaient jamais vu auparavant, mais aussi parce qu’ils savaient que cela n’allait pas durer étant donné leur courte durée de vie dans les aquariums.

Des dizaines de tentatives de garder les grands blancs en vie en dehors des océans ont échoué, la première étant réalisée en 1950 en Californie par un océanarium nommé Marineland Of The Pacific. Le requin captif est mort en moins d’un jour, ce qui a poussé d’autres océanariums des États-Unis, notamment le SeaWorld, à retenter l’expérience en 1970, 1980 puis en 1990, dans le but de comprendre si la mort des grands blancs n’était qu’une pure coïncidence ou s’il y avait une raison à cela. Leur durée de vie n’a pas dépassé deux semaines dans les trois cas.

Ainsi, avant 2004, la plus longue durée de vie d’un grand requin blanc dans un aquarium était de 16 jours. Cependant, grâce aux efforts de toutes les institutions qui ont tenté de maintenir ces espèces de requin vivantes, l’aquarium de Monterey Bay a réussi, et pour la première fois, à garder des grands blancs en vie pendant six mois en 2004.

Néanmoins, les requins captifs qui ont survécu n’avaient pas la taille maximale d’un grand blanc qui est de 4,5 mètres, ils ne mesuraient que 1,2 mètre en moyenne et étaient donc considérés comme étant des petits grands blancs.

Wikimedia Commons.

Pourquoi ils ne survivent pas dans les aquariums

En 2016, l’aquarium Okinawa Churaumi du Japon a été l’un des derniers à essayer de maintenir en vie un grand blanc en captivité et celui-ci n’a survécu que trois jours. Les chercheurs de l’aquarium de Steinhart aux États-Unis pensent que les requins captifs étaient déjà en train de mourir avant même de rejoindre leurs aquariums. Ils expliquent que la mort précoce des grands blancs serait due à des blessures qui ont eu lieu durant leur transport ou même lorsqu’ils ont été sortis de l’océan.

Le site web d’actualités et d’opinions américaines de Vox média a publié une vidéo en 2016, dans laquelle il explique que les grands requins blancs diffèrent des autres espèces de requins par le fait qu’ils ne peuvent pas rester dans une seule zone et qu’ils ont besoin de nager librement et de traverser de longues distances pour survivre. Il semblerait que cela conditionne leur oxygénation, car, pour respirer sous l’eau, les requins ont besoin de se déplacer pour que l’eau passe au-dessus des branchies, après avoir pénétré dans leur bouche. Ensuite, avant que l’eau ne ressorte par les fentes branchiales, l’oxygène est extrait au niveau des capillaires des branchies.

Cependant, lorsque les requins sont placés dans des espaces étroits, leur respiration est compromise, car ils ne peuvent pas bouger librement et se déplacer sur de grandes distances. D’ailleurs, rien que pour se sentir à l’aise, il faudrait que l’aquarium dans lequel un grand blanc est retenu captif fasse plusieurs kilomètres de long.

Les scientifiques continuent à chercher d’autres moyens de garder ces espèces de requins en vie en dehors de l’océan afin que le public puisse les voir de près, mais il semblerait que celui-ci ne soit plus aussi fasciné par ces créatures qu’auparavant. De plus, la perception publique vis-à-vis des grands animaux maintenus en captivité a beaucoup changé, ce qui a poussé l’oceanarium de Seaworld à mettre fin à la captivité des orques.


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