Outre la pollution et les bouleversements qui en résultent, la chasse est probablement un des facteurs les plus importants qui menacent les différents écosystèmes à travers la planète.

La baleine, figure parmi les espèces en voie de disparition, car plusieurs nations ont toujours ignoré les législations mondiales qui protègent ce type d’animaux. On pense notamment aux 1500 rorquals que l’Islande a scarifiés depuis 2003. Heureusement, l’année 2019 a connu une légère accalmie qui semble devenir permanente.

En effet, les deux plus importantes sociétés baleinières islandaises ont pris une initiative louable, qui implique l’annulation de la saison de la chasse à la baleine, de cette année 2020. Cela signifie que pas un seul de ces mammifères ne sera abattu dans le pays, cet été, et ce, pour la deuxième année consécutive.

Alors que l’un de ces géants spécialisés dans la chasse aux rorquals, IP-Utgerd, a annoncé à l’AFP son intention de renoncer définitivement à son activité principale, la plus importante entreprise dans ce domaine, Hvalur, réitère la suspension déjà décidée l’an dernier.

27MM/Flickr

Ce qui a motivé ce choix est très loin des considérations environnementales auxquelles on pourrait songer. Cela est plutôt dû à une raison purement financière, selon le PDG de Hvalur, Kristjan Loftsson, qui avoue redouter la concurrence japonaise, en plus du verrouillage lié à la pandémie COVID-19.

Pour sa part, le Directeur général d’IP-Utgerd, Gunnar Bergmann Jonsson, a expliqué ne plus pouvoir assumer les coûts supplémentaires des manœuvres, si l’interdiction de la pêche s’étendait à davantage de côtes. C’est pourquoi il compte arrêter définitivement ses opérations.

Il est à rappeler, cependant, que la chasse aux petits rorquals est prohibée par le moratoire de la CIB. Quand au rorqual commun, deuxième plus grand animal après le rorqual bleu, il est désormais classé comme espèce rare en danger d’extinction, par la liste rouge de l’UICN.

Quoi qu’il en soit, les écologistes condamnent fermement certaines pratiques jugées horrifiantes de Hvalur, dont le fait d’avoir assassiné une centaine de rorquals, en 2018. Les images sanglantes d’une baleine hybride massacrée par des baleiniers de cet établissement, ont d’ailleurs été filmées par des activistes de la conservation marine, pour dénoncer ce genre d’attitude.

Sea Shepherd a ainsi l’espoir que cela ferait un peu réfléchir ces « criminels » sur l’atrocité de leurs actes et les inciterait peut être à cesser ce genre d’abomination.

Après cela, l’Islande redeviendra, avec un peu de chance, un endroit sûr où ces magnifiques créatures pourront nous offrir les plus époustouflants des spectacles, pour nous faire oublier les boucheries, dont elles étaient autrefois victimes.


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