Les virus se propagent à une telle vitesse que cela en est devenu très angoissant. La contamination est si rapide que l’on n’a même pas le temps de se protéger ou de se rendre compte de ce qui se passe.

Aussi prudent que l’on puisse être, personne n’est à l’abri des épidémies qui sont de plus en plus nombreuses à accabler la population depuis quelques années.

Ni les frontières ni les mesures draconiennes prises par les autorités de chaque État ne semblent pouvoir arrêter ces maladies. Le coronavirus est l’une d’entre elles.

Une affection dangereuse

Ce syndrome doit son nom à sa grande ressemblance avec une couronne. Transmissible par voie aérienne, il provoque des infections respiratoires et gastro-intestinales chez les mammifères et les oiseaux.

Il est vrai que les symptômes sont assez légers, mais il peut engendrer de graves complications chez l’Homme, dont des réactions inflammatoires.

Malheureusement, la contagion par le coronavirus ne peut être ni traitée ni prévenue. La seule chance que l’on ait reste encore la découverte de sa source, ses moyens d’expansion et la façon dont il se réplique.

Le krait et le cobra chinois pourraient être à l’origine de cette maladie mortelle signalée pour la première fois fin décembre 2019, à Wuhan en Chine.

Elle s’est répandue par le biais de voyageurs qui ont infecté à leur tour plusieurs personnes à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, notamment aux États-Unis.

Plus tard, le code génétique de l’affection a pu être déterminé et photographié à l’aide de microscope. On a ainsi découvert le pathogène responsable de cette pandémie.

Il s’agit d’une nouvelle forme de coronavirus appartenant à la même famille que le coronavirus du syndrome respiratoire aigu (SRAS-CoV) et le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV).

Quant à celui-ci, il a été nommé 2019-nCoV par l’OMS.

Si les premières personnes ont contracté le SRAS et le MERS directement des animaux, on peut désormais être contaminé par d’autres humains.

Pixabay / Pexels

Le mystère serait enfin résolu

Cependant, tous les rapports renvoient à un grossiste de fruits de mer et de viande transformée ou d’animaux consommables vivants.

Par ailleurs, une nouvelle publication dans le Journal of Medical Virology soutient fortement l’hypothèse selon laquelle le virus tirerait son origine d’une bête vendue dans un marché.

Les résultats d’une étude du code génétique de 2019-nCoV suggèrent que la chauve-souris pourrait également être la cause de ce dernier.

Les chercheurs attribuent cette théorie au fait que le virus de l’animal pourrait avoir muté avant d’infecter des personnes.

Néanmoins, l’analyse bio-informatique indique que ce coronavirus proviendrait des serpents, compte tenu de la similitude entre les codes de protéines dans le 2019-nCoV et ceux présents chez ces reptiles.

Cela soulève la possibilité que le 2019-nCoV soit passé des chauves-souris aux serpents, puis aux humains au début de cette épidémie, mais sans pour autant expliquer comment ni pourquoi il peut s’adapter à la fois aux hôtes à sang froid et à sang chaud.

Il serait intéressant de procéder à l’échantillonnage de l’ADN des animaux vendus sur le marché et des chauves-souris sauvages pour confirmer l’origine de ce fléau, mais aussi pour faciliter l’élaboration de protocoles de prévention et de traitement par vaccin, qui, à ce jour, n’a pas encore été conçu.


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