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Il y a ceux qui se plaignent d’avoir des cheveux trop fins, et ceux qui sont dérangé par le surplus de poils qu’il ont sur la tête. Souvent, une liste d’inconvénients vient se placer devant les deux catégories, mais ce sont surtout les femmes qui sont connues pour s’en soucier.

Aujourd’hui, les hommes ont aussi leur mot à dire, car beaucoup d’entre eux sont inquiets des différents changements qui peuvent porter atteinte à leur apparence, et par-dessus tout de l’image que les autres se font sur eux.

Nous parlons bien des gens de tous âges ; dès 20 ans, tout le monde est susceptible de rencontrer ce phénomène qui n’est autre que la calvitie.

De toutes les conditions, la chute de cheveux fait partie de celles qui n’ont jamais vraiment connu de “remède miracle”. Cela dit, une nouvelle étude vient peut-être changer le cours des choses.

Une étude qui donne de l’espoir

Bien qu’il existe des traitements qui sont actuellement utilisés pour lutter contre la calvitie, à savoir le Minoxidil et le Finastéride, or que leur rendement n’est pas vraiment à la hauteur des attentes. Leurs effets secondaires sont beaucoup trop contraignants, car, de la prise de poids aux vertiges, en passant par les tachycardies, c’est une véritable souffrance pour n’avoir finalement aucune amélioration visible.

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Des chercheurs du Center for Dermatology Research de l’Université de Manchester ont effectué une étude sur les effets secondaires des médicaments, afin de favoriser la repousse du follicule pileux humain. Leurs résultats, publiés sur Plos Biology, offrent une nouvelle piste de traitement qui pourrait être efficace.

La recherche a été faite sur 40 échantillons de follicule pileux, recueillis sur des donneurs qui ont subi une transplantation de cheveux.

Dans un premier temps, l’étude a porté sur un médicament utilisé depuis 1980 contre le rejet d’organes transplantés, mais dont un des effets secondaires était de favoriser la prolifération et la repousse des poils sur le corps.

Ils ont observé que l’immunosuppresseur « Cyclosporine A » réduit l’activité d’une protéine appelée SFRP1, qui est un régulateur de croissance clé qui peut influer sur les follicules pileux. Néanmoins, ses effets secondaires étaient trop importants.

L’étude a ensuite porté sur un autre composé médicamenteux qui est le Way-316606, un médicament utilisé pour traiter l’ostéoporose. Les échantillons des donneurs ont été traités pendant 6 jours, et les résultats ont démontré que les follicules passent rapidement dans une phase de croissance.

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Une protéine à l’origine de la perte de cheveux

Lors de l’étude des effets du médicament administré dans le cas des maladies auto-immunes, et la transplantation d’organes le (Csa A), il a été démontré qu’il fallait traiter la protéine qui empêche la repousse (SFP1).

Celle-ci a été mise en cause lors d’études antérieures, comme un agent qui inhibe la croissance des tissus. Il est donc important de trouver un moyen de la prendre en charge afin de permettre la repousse du follicule pileux, et lutter activement contre la calvitie.

Le Dr Hawkshaw, co-auteur de l’étude, déclare que c’est une avancée significative dans le domaine de la recherche contre la chute de cheveux, mais qu’il est important de procéder à plus d’essais cliniques et de recherches afin de pouvoir trouver le bon traitement qui sera efficace avec le moins d’effets secondaires possibles.


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