On a parfois tendance à se poser des questions qui paraissent sans grand intérêt, à première vue, mais qui peuvent s’avérer très importantes pour la science. L’une de ces interrogations concerne le nombre de hot-dog qu’on peut manger en une seule fois, et a fait l’objet d’une enquête scientifique très sérieuse. Voilà ce qu’elle a révélé.
Pour résoudre ce problème, une récente étude a été menée sur la base des données fournies par les résultats d’un concours annuel de consommation de hot-dog, organisé par le Nathan’s Famous Coney Island, sur une durée de 39 ans.
Le record actuel étant de 74, les chercheurs pensent qu’il est improbable que l’on réussisse à dépasser la barre théorique des 84 hot-dog indiquée par les résultats de l’analyse.
Le Professeur en physiothérapie à l’Université High Point, James Smoliga, qui s’intéresse de très près au sujet, estime que le principal obstacle étant la capacité d’estomac, les compétiteurs suivent un entraînement particulier afin de parer à ce handicap. C’est pourquoi il ne leur reste qu’une seule contrainte ; la mastication.
Par ailleurs, cette performance risque une altération certaine de la fonction gastro-intestinale normale et saine. Cela peut également perturber les sentiments mentaux de la satiété.
Pour plus d’information, Smoliga a tenté de comparer la limitation physique dans une « course alimentaire » à d’autres disciplines telles que l’athlétisme. Il a de ce fait noté des similitudes par rapport aux changements incrémentiels et à l’augmentation des limites de performances.
Dans cette recherche, le professeur a tenu à surveiller la masse corporelle des participants, tout en calculant la composition énergétique totale des hot-dog qu’ils ont avalés. Cela lui a permis d’obtenir des estimations plus pertinentes sur les taux de consommation.
Quoi qu’il en soit, les experts affirment aujourd’hui que la vitesse à laquelle ces quantités de nourriture sont ingurgitées ne peut être qu’avantageuse pour l’environnement, dans le sens où la lenteur de la vidange gastrique fait baisser la fréquence d’acquisition de la nourriture.
Les résultats de l’expérience stipulent que la plasticité de notre estomac est semblable à celle des grizzlis, dépassant celle des coyotes, mais qu’elle n’est pas plus importante que celle des loups gris.
Bien que les circonstances dans lesquelles évoluent ces créatures sont loin de notre quotidien, seulement cela donne quand même matière à réfléchir.
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