Sevdamujgan/Pixabay

On ne compte plus le nombre de mères qui passent leur journée à implorer leurs ados à lâcher leur smartphone ou leur console et à quitter leur chambre pour sortir prendre l’air de temps en temps. Et Dieu sait qu’elles ont raison ! Contrairement à de nombreuses espèces et à l’exception d’individus atteints de certaines maladies, l’être humain n’est pas fait pour rester trop longtemps dans des espaces clos, il a notamment besoin de respirer de l’air frais ou de s’exposer aux rayons du soleil…

Rien de tel qu’un moment dans la nature

Ceci explique pourquoi certaines salles de sport vont même jusqu’à programmer une séance hebdomadaire en extérieur pour permettre à leurs adhérents de renouer avec les bienfaits de la nature. Mais on se demande encore combien de temps il faut rester en plein air pour profiter pleinement des avantages sur notre santé.

Une étude parue récemment dans Scientific Reports et réalisée par des scientifiques de l’Université d’Exeter a avancé qu’il était possible de tirer profit des mêmes avantages pour le bien-être global si on passe au moins deux heures hebdomadaires dans un milieu purement naturel, quel qu’il soit, à savoir une forêt, un parc naturel ou une plage.

La recherche s’est basée sur des résultats obtenus sur 20 000 sujets testés en Angleterre. Et elle a révélé que la barre des deux heures pouvait être appliquée à n’importe quelle personne, peu importe son âge, son sexe, son ethnie ou son état de santé. Quant aux individus ayant passé moins de 2 heures par semaine en pleine nature, ils n’ont profité d’aucun véritable bénéfice sur leur bien être.

Sevdamujgan/Pixabay

Pas d’excuse

Selon le responsable de l’étude, le Docteur Mat White, de la faculté de médecine de l’Université d’Exeter : « tout le monde ou presque savait que le fait de passer du temps en plein air avait un effet positif sur la santé de l’être humain, mais il n’y avait pas encore assez de preuves scientifiques concrètes. »

Parfois, le lieu d’habitation ne permet pas de profiter de ces bienfaits, car trop éloigné des espaces naturels comme certaines villes par exemple. Fort heureusement, l’étude indique qu’il ne faut pas obligatoirement parcourir de longues distances pour tirer profit de la nature.

« La plupart des participants à cette expérience ont eu à parcourir moins de 3 kilomètres de leur domicile pour se rendre à une zone de détente. En d’autres termes, même les espaces verts urbains représentent une bonne alternative », a précisé M. White. Cette affirmation est, qui plus est, étayée par des études qui ont démontré qu’une simple marche de 20 minutes dans le parc du coin est en mesure de baisser les niveaux de stress d’un individu.


Contenu Sponsorisé

>