Les animaux de compagnie ont longtemps été associés au bonheur quotidien et au soutien moral qu’ils apportent à leur propriétaire. Mais promouvoir les chats au rang des antidépresseurs naturels les plus efficaces n’a été que le premier pas d’une démarche prometteuse.

Une étude particulière

Cette nouvelle étude a le mérite de mettre d’accord deux catégories totalement opposées et cela sur un point positif : les personnes qui adorent les chats, et en contrepartie celles qui les détestent ne peuvent défier la science et ses résultats logiques et fiables.

Il est connu depuis plusieurs années déjà qu’avoir des animaux domestiques, et des chats plus particulièrement, arrive à réduire le taux de stress chez le propriétaire et de nombreuses raisons ont été mises en évidence.

Une étude publiée en 2009 dans le Journal of Vascular and Interventional Neurology a réussi à prouver qu’avoir un chat pouvait réduire au tiers le risque d’une attaque cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral. Mieux encore, caresser votre petit félin préféré pourrait vous aider à réduire votre sentiment d’anxiété et réguler aussi bien votre rythme cardiaque que votre pression artérielle.

Depuis ces bonnes nouvelles pour les amoureux de chats, les scientifiques ne se sont pas arrêtés en si bon chemin et nombreux d’entre eux ont réalisé des projets de recherche dignes d’être cités. Selon Medical News Today, une étude a pris en considération des données récoltées de pas moins de 4000 personnes dont l’âge varie de 30 à 75 ans.

La recherche qui s’est étendue sur 10 années s’est basée sur un modèle largement adopté constitué de deux groupes : le témoin, dans ce cas des personnes n’ayant jamais eu de compagnie féline, et le groupe test qui concerne des personnes possédant ou ayant possédé un ou plusieurs chats durant leur vie.

Jennifer Williams, Flickr

Des résultats réconfortants

Après avoir analysé les données rapportées, les chercheurs ont conclu que les propriétaires de chat avaient 30 % moins de risques de subir une attaque cardiaque ou tout autre problème relié au système cardiovasculaire. Prenant en considération des facteurs de risque tels que le tabagisme, le diabète et le taux de cholestérol et en comparaison avec le groupe témoin, ces résultats sont réellement surprenants.

« L’explication logique à ces résultats est probablement liée à la réduction du stress et de l’anxiété auparavant observée chez les propriétaires de chats. » a expliqué le Professeur-chercheur Adnan Qureshi de l’Université du Minnesota au Telegraph. « Cela aura ensuite un impact sur les maladies cardiovasculaires et leurs risques potentiels. »

D’après Chelsea Hudson, une thérapeute localisée à Chicago, le simple fait d’établir un lien avec son chat peut nourrir de forts sentiments de connexion, diminuant ainsi le sentiment de solitude et de malêtre quotidien. « Prendre soin d’un chat donne aux gens un objectif et une distraction, deux éléments nécessaires en thérapie antistress. »

Que les amoureux des chiens se réjouissent, des résultats similaires ont été observés lors d’une étude publiée en 2017. Nos canins préférés seraient une source de motivation et de soutien social des plus énergiques.


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