Lorsque nous découvrons des indicateurs qui laissent entendre qu’une espèce animale protégée est en passe de disparaître, nous sommes pris de panique, tant nous réalisons l’impact que cela peut avoir sur l’équilibre naturel et l’écosystème.
Le Koala, animal inoffensif vivant exclusivement en Australie, est sérieusement menacé de disparition, selon l’appel lancé par Christine Adams Hosking, de l’Australian Koala Foundation.
Cette organisation de renommée déclare qu’à l’heure actuelle, la population des Koalas ne dépasse guère les 80 000 spécimens, bien que les statistiques fournies par des universitaires se montrent légèrement plus élevées.
Si les Koalas vivent essentiellement dans l’État de Victoria, le Queensland, la Nouvelle Galle du Sud, l’Australie-Méridionale ou le territoire de Sydney. Il se trouve que cette raréfaction est plus marquée dans certaines zones plutôt que dans d’autres.
L’inquiétude de cette situation repose sur le fait que si leur nombre atteint un certain seuil, ils ne seront plus en mesure de perpétuer leur propre génération. Ce qui fait d’eux une espèce dite « fonctionnellement éteinte ». Ceci signifie que la diminution de ces populations est si importante qu’elles risquent de ne plus être en mesure d’accomplir leur rôle dans le cadre de l’écosystème.
Comparativement, le chien sauvage d’Australie, dénommé « dingo » ou « warrigal », est considéré à juste titre comme prédateur supérieur, assurant une fonction prépondérante de l’écosystème.
D’après les données statistiques, la présence des Koalas remonterait à près de 30 millions d’années. Et ils auraient joué des rôles vitaux depuis longtemps dans les forêts d’eucalyptus d’Australie, en consommant les feuilles tout en enrichissant le sol de leurs immondices qui ont valeur de nutriments.
De nombreux facteurs contribuent à expliquer cette extinction. D’une part, il convient de souligner que cela est dû principalement à la réduction de l’espace vie qui leur est imparti, à la déforestation, aux incendies ravageurs, aux sècheresses et autres vagues de chaleur, qui sont parvenus à réduire le nombre de Koalas de près de 80 % dans certaines régions.
Ces contraintes conjuguées se répercutent sur la reproductivité des Koalas, sujette à l’altération des principes qui régissent la consanguinité, dont la viabilité est désormais affectée.
Partant de ces considérations, les rares populations existantes dans certaines régions souffrent de « manque de variation génétique », phénomène qui joue un rôle déterminant dans la pérennité de la race des Koalas.
De multiples recherches sont entreprises, en vue de protéger les espèces restantes, tout en les mettant à l’abri de ces aléas. Pour l’Australie, il s’agit d’une mission nationale, l’une des plus importantes.