Gemini Observatory/NSF/AURA

Plus l’Homme avance dans sa quête du savoir, plus il se rend compte qu’il est tout petit dans ce vaste Univers dont il ne pourra jamais complètement élucider les mystères. 

Effectivement, notre système solaire reçoit, depuis son avènement, des visites régulières d’étranges d’objets célestes qui suscitent l’intérêt des scientifiques. 

Une nouvelle recherche a révélé l’existence de 19 astéroïdes — probablement provenant d’un autre astre — datant de plusieurs millions d’années, à l’époque où le système solaire n’était qu’une accumulation d’étoiles.

astéroïdes interstellaires
Exemple de pépinière stellaire dans la nébuleuse du homard/ESO

Selon l’astronome et cosmologiste Fathi Namouni de l’Observatoire de la Côte d’Azur en France, le fait que ces corps soient nés à proximité du même nuage de gaz et de poussière a facilité l’attraction entre les astéroïdes et les constellations.

Il est à rappeler que le premier intrus permanent trouvé par Fathi et sa collègue Helena Morais de l’Université Estadual Paulista est nommé Kaʻepaokaʻawela. Décelé en 2018, son orbite diffère des autres, ce qui a poussé les experts à effectuer des simulations qui ont confirmé ses origines interstellaires. 

Se basant sur ce même procédé, les auteurs de la nouvelle étude ont examiné les objets ayant une position orbitale décalée ou rétrograde par rapport au reste des planètes.

Ces caractéristiques peuvent donner un aperçu sur le passé de ces « bolides », souvent très violent et marqué par une grande instabilité. 

Pour cela, l’équipe a réalisé une imitation remontant jusqu’à il y a 4,5 milliards d’années. 

Les résultats ont révélé que, non seulement, ces 19 astéroïdes sortaient du plan et de la direction des éléments qui tournaient autour du Soleil, mais qu’en plus, ils avaient pour la plupart fini leur course par un crash contre une planète quelconque. 

Ces données anéantissent presque entièrement les chances qu’ils soient issus de notre système solaire. Grâce à cette enquête, la science aura fait un pas de géant dans la comparaison entre les propriétés chimiques et physiques des astéroïdes d’origine interstellaires et celles des descendants du Soleil.

D’autres investigations seront cependant nécessaires afin de renforcer les conclusions apportées jusqu’à présent et pour en apprendre davantage sur le sujet.


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