Depuis des centaines d’années, nos vies changent un peu chaque jour et ce, grâce aux progrès des technologies mais aussi de la science. Cette dernière nous a permis de  comprendre le mécanisme d’actions de certaines pathologies, les guérir et même de les prévenir.

Mais quand on parle de science, on parle d’actions sur le corps humain, et c’est là que l’éthique et la morale entrent en jeu. Ont-elles toujours été respectée ? Il est clair que non. Voici donc 5 expériences scientifiques terrifiantes, menées par de véritables savants fous des temps modernes.

L’expérience sur les prisonniers de Stanford

Image de Ueodorvasic97

En 1971, dans le but de comprendre les causes des conflits entre les prisonniers et les gardiens de prisons, Philip Zimbardo, un professeur en psychologie de l’Université de Stanford, a mené une expérience qui s’avéra traumatisante pour les sujets. Le principe était présenté comme suit : choisir 24 étudiants et attribuer à chacun, au hasard, le rôle de garde ou de prisonnier, puis les mettre dans une sorte de prison virtuelle.

L’expérience, qui était censée durer 15 jours, fut arrêtée au bout de 6 jours seulement et pour cause. Si les gardes se montraient de plus en plus violents, bien que cela fut interdit, les prisonniers eux, se contentaient de subir, jusqu’à ce que l’un d’eux fasse une dépression.

Statiquement, un sur trois gardes abusait de son pouvoir et en profitait pour semer la terreur. Cette expérience a permis, entre autres, de comprendre la cruauté qui se répandait dans les camps de concentration nazis.

L’expérience sur la syphilis de Tuskegee

En 1932, le U.S Public Health Service a collaboré avec l’Université de Tuskegee afin d’étudier et de traiter la syphilis chez les hommes afro-américains. Cela a l’air d’être une bonne chose, n’est-ce pas ? Sauf que ça ne s’est pas tout à fait passé aussi bien que l’on pourrait croire.

Entre 1932 et 1972, 600 hommes ont été réunis pour mener l’expérience, dont 399 porteurs de la syphilis et 201 en tant que groupe de contrôle. Le problème ? Même après la découverte de la pénicilline et la preuve scientifique que celle-ci pouvait guérir la syphilis, les médecins continuaient d’administrer aux malades des compléments alimentaires et minéraux ainsi que des placebos, afin d’étudier la propagation de la maladie et ses effets sur le corps humain.

Cela aurait provoqué 100 décès, ainsi que la naissance de 19 enfants porteurs de la syphilis de par leurs parents.

La greffe de testicules du Dr. Stanley

Stephen Worrell, depuis Flickr.

Durant les années de guerre, il était monnaie courante pour les savants fous de tester toutes sortes d’expériences sur des prisonniers, et Leo Stanley ne s’en est pas privé.

En effet, durant les années 1910 à 1950, ce dernier a constaté que les criminels avaient tous un point en commun : un taux de testostérone faible.

C’est ainsi que, dans la prison de San Quentin, il procédait à une ablation des testicules des jeunes prisonniers et les greffaient sur des sujets âgés, la plupart du temps complètement séniles.

Loin de s’arrêter là, lorsque les testicules greffées étaient vidées, il broyait des testicules fraîchement prélevées de boucs, cochons et de cerfs et les réduisait en pâte avant de les injecter à ses “patients” au niveau de l’abdomen.

Certains patients affirmaient même qu’ils se sentaient mieux après l’administration de ce “traitement” mais, heureusement pour l’humanité, il en est resté là.

Le Projet Artichoke et MK-ULTRA

James Vaughan

“Pouvons-nous contrôler un individu au point où il exécutera nos ordres contre sa volonté, et même contre les lois fondamentales de la nature, comme l’instinct de survie?”

Si vous ne trouvez pas ce passage assez terrifiant comme ça, sachez qu’il est tiré d’un mémo de la CIA rédigé en 1952, qui envisageait l’utilisation de la drogue, de l’hypnose, de l’isolation, et peut être pire encore, et ce dans le but de récolter toutes formes d’informations sur des agents enemies.

Le “Project Artichoke” était déjà en cours au moment de la rédaction de ce mémo, sur des homosexuels, des minorités ethniques, et des prisonniers de guerre.

Plus tard, ce dernier a muté en projet MK-ULTRA, ajoutant le LSD à l’arsenal de substances et de techniques utilisées.

Le sang des jeunes souris rajeunit les souris âgées

MaxPixel

Dans le cadre d’une expérience menée sur le vieillissement, des scientifiques ont “connecté” le système circulatoire sanguin de deux souris, une jeune et une vieille souris, afin d’étudier les effets que cela aurait. Le résultat a démontré un rajeunissement des muscles et du cerveau. Les chercheurs seraient même enclins à commencer des tests sur les humains.

La science a des limites lorsqu’il s’agit de manipuler des vies, humaines ou animales, et si par le passé, certains scientifiques n’ont pas pu respecter cela, on espère que dans le futur, les choses changeront.


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