Public Domain, Pxhere

Figure emblématique depuis maintenant plus de 500 ans, Mona Lisa, plus communément appelée « La Joconde » demeure certainement l’une des œuvres les plus connues du prodige Léonard de Vinci.

Peinte aux alentours de 1503, le portrait ne serait autre que celui d’une certaine Lisa Gherardini, une jeune maman italienne âgée de 24 ans.

Le plus intrigant dans ce tableau est très certainement le sourire de la jeune femme : énigmatique et ambigu, les mystères qui entourent son visage peu commun ont fait couler beaucoup d’encre… du moins jusqu’à ce que les médecins s’y intéressent de plus près et fassent une découverte surprenante.

Mona Lisa ou l’art de la thyroïde

D’après le très récent rapport d’un duo d’experts de la santé, le Professeur en cardiologie et Directeur médical du Centre Cardiaque BWH (États-Unis) Mandeep Mehra, et sa consœur Hilary Campbell, Mona Lisa souffrait sûrement d’hypothyroïdie, une maladie caractérisée par une trop faible production d’hormones de la part de la glande thyroïde, un organe que l’on retrouve juste à la base du cou.

« L’énigme de la Joconde peut être résolue par un simple diagnostic médical d’une maladie liée à l’hypothyroïdie » déclare alors le Professeur Mandeep Mehra.

Pour arriver à cette conclusion étonnante, il explique avoir passé près d’une heure et demie à contempler l’œuvre originale de la Joconde au musée du Louvre, à Paris : selon lui, son apparence physique montre tous les symptômes d’une insuffisance hormonale.

« Je ne suis pas un artiste. Je ne sais pas apprécier l’art. Par contre, je sais bien faire des diagnostics cliniques. » s’exclame-t-il.

Ainsi, il met en exergue sa peau particulièrement jaunâtre, ses cheveux très gras et fins, sa main droite enflée, mais surtout son goitre, l’une des caractéristiques les plus probantes d’un dérèglement de la glande thyroïde : normalement, sa trachée devrait être visible et mise en évidence alors qu’ici, son cou est, tout comme ses mains, légèrement enflé.

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Quant à ce fameux sourire équivoque, il y a de fortes chances qu’il ne soit en réalité que l’expression d’une faiblesse musculaire, voire d’un retard psychomoteur.

La recherche des causes probables

Le rapport du Professeur Mehra ne s’est évidemment pas arrêté au simple diagnostic : en amont, ce dernier a fait un véritable travail de recherche pour tenter de déterminer les causes probables de l’hypothétique hypothyroïdie de Mona Lisa.

Il faut savoir que ce n’est pas la première fois qu’un médecin fait remarquer que la jeune femme semble atteinte d’une maladie : en 2004 déjà, une première observation expliquait qu’elle souffrait à coup sûr d’une hyperlipidémie familiale, une pathologie génétique qui se traduit par un taux de cholestérol très élevé dans le sang.

Seulement, le Professeur Mehra affirme que ce bilan est impossible compte tenu du fait que Lisa Gherardini est morte à l’âge de 63 ans.

C’est alors qu’il entame un examen minutieux de la vie de la jeune femme.

Née en 1479 en Toscane (Italie), il découvre que durant la Renaissance, les Italiens ne se nourrissaient que très peu de viandes, de produits laitiers et de pain, entrainant une carence en iode qui se transforme parfois en hypothyroïdie : « Le régime alimentaire était donc souvent déficient en iode et, plus important encore, les habitudes alimentaires favorisaient le développement de goitres » soutient le Professeur Mehra.

En outre, nous savons également que Lisa a accouché peu de temps avant que son mari Francesco del Giocondo ne demande à Léonard de Vinci de peindre son portrait, ce qui peut aussi être une cause de la maladie.


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