Andrea Piacquadio/Pexels

Notre planète souffre constamment du taux élevé de la pollution, et ce, depuis des décennies. Plusieurs organismes mondiaux sensibilisent la population quant aux risques liés à l’environnement, notamment la qualité de l’air.

Mais ce que beaucoup de gens ignorent, c’est que certaines de nos actions les plus banales ont un impact néfaste sur notre santé…

Des réflexes dangereux

Ouvrir une bouteille en plastique semble anodin, mais une nouvelle étude montre que des particules infimes s’élèvent à ce moment.

En effet, les chercheurs des universités de Newcastle et de Flinders en Australie ont déterminé le diamètre et la quantité de flocons générés lorsqu’elle est cassée, coupée ou déchirée.

À l’aide d’une microbalance à cristal de quartz et de la microscopie électronique à balayage, les experts ont découpé des objets en plastique de la vie courante de diverses manières.

La pesée des éléments avant et après chaque application a permis à l’équipe d’évaluer les déperditions d’amas trop petites pour être vues à l’œil nu. De plus, leur analyse chimique décrit des déchets que nous ne considérons pas lors de l’utilisation d’une bouteille en plastique.

Pour 3 mètres de plastique dégradés, entre 10 et 30 nanogrammes sont libérés dans un diamètre du même ordre de grandeur.

Ces chiffres semblent négligeables, certes, mais entre les débris dans les cosmétiques et ceux éliminés des vêtements puis déchargés dans les industries, ceux-ci augmentent rapidement.

bouteille en plastique
Micro-plastiques générés par des objets du quotidien/University of NC

Une action non négligeable

Les déchets plastiques ont gagné en popularité ces dernières années et sont qualifiés de « pollution invisible », omniprésente dans les océans et l’atmosphère. Les fragments de vieux seaux ou sacs étouffent notre faune, mais leurs débris provoquent encore plus de dommages.

Effectivement, ils obstruent les entrailles des animaux marins qui ont besoin de filtrer leur nourriture, par exemple.

À plus grande échelle, leur impact sur la chaîne alimentaire — nous y compris — deviendra considérable.

D’après les estimations, environ 265 millions de tonnes de résidus de plastique se seront accumulées d’ici 2060.

L’étude a révélé que différentes méthodes de dissection pouvaient générer des quantités plus ou moins importantes de poussière.

Ainsi, les ciseaux et les déchirures avec les mains ont donné des résultats assez similaires. L’utilisation d’un couteau a, par contre, libéré beaucoup plus de déchets.

Il n’existe pas encore de solution pour éliminer ce brouillard invisible de micro-plastiques, mais cela nous amène quand même à réfléchir à nos gestes quotidiens.


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