Lisa Fotios & Vegan Liftz/Pexels

Les gens suivent un régime alimentaire pour différentes raisons. Certains veulent perdre du poids ou en prendre, d’autres le font pour garder la forme ou par envie de changer de mode de vie.

Il existe, cependant, divers types de régimes et beaucoup ne savent plus lequel choisir.

Aujourd’hui, une nouvelle étude a révélé que pour vivre plus longtemps et en bonne santé, le jeûne intermittent ou en anglais « intermittent fasting » est de loin la meilleure solution à adopter.

De quoi s’agit-il ?

En effet, les experts préconisent ce genre de thérapie pour maigrir, mais aussi pour mener une vie plus saine et surtout plus longue. Ce n’est pas pour rien qu’il a été indétrônable trois années de suite !

En fait, il ne s’agit pas de n’importe quelle diète. Consistant à cesser toute forme de nourriture pendant au moins 18 heures par jour, cela pourrait être une bonne résolution pour la nouvelle année, surtout si vous voulez améliorer un peu votre hygiène de vie et vous protéger contre les maladies.

Dans un article dans le New England Journal of Medicine jeudi dernier, le Professeur Mark Mattson apporte la preuve que ce type de régime, particulièrement populaire depuis quelques années, aide les jeûneurs à avoir un quotidien équilibré et à vivre plus longtemps.

Il faut dire que Mattson s’intéresse depuis un quart de siècle au jeûne intermittent et qu’il le pratique lui-même.

Il affirme que beaucoup de signes laissent entendre que cela peut développer une résistance au stress, une longévité accrue et diminuer les risques de pathologies comme le cancer ou l’obésité.

Carly Sheil/Flickr

Comment cela agit-il sur notre métabolisme ?

Selon l’article, qui se base sur des études cliniques, précliniques et animales antérieures, le jeûne permet de réguler la glycémie, de combattre l’anxiété et de réduire l’inflammation. Sans oublier qu’il est très bénéfique pour le cerveau.

De plus, il est défini comme ayant des fenêtres quotidiennes de 6 à 8 heures et il consisterait à manger un unique repas, deux fois par semaine.

Mattson explique que l’alternance du jeûne provoque le déclenchement d’une ancienne adaptation humaine à la pénurie alimentaire, ce qui fait que les cellules se mettent à convertir les graisses en énergie. Il expose également le désarroi des scientifiques vis-à-vis des mécanismes spécifiques de la commutation métabolique.

Le chercheur estime, néanmoins, que le jeûne intermittent devrait figurer dans le discours du régime traditionnel. Il va jusqu’à envisager de l’introduire dans les programmes des facultés de médecine pour renforcer les conseils standards sur une alimentation sans danger et sur l’exercice physique.

Il va sans dire que renoncer à la nourriture pendant de si longues périodes — bien que supportable pour certains — pourrait avoir des effets secondaires.

Il incombe, par ailleurs, aux spécialistes de mettre la population en garde contre la sensation très courante d’irritabilité et de faim au début du régime. 

Ils doivent aussi les rassurer sur le fait que cela finit par passer au bout de deux semaines à un mois tout au plus, le temps que le cerveau et le corps s’habituent à ce nouveau rythme et qu’ils s’y acclimatent progressivement.

Quoi qu’il en soit, les médecins pourront mieux informer et conseiller leurs patients à la lumière des données apportées par l’article de Mattson. Reste à espérer qu’ils les écouteront !


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  • Bonjour, et merci pour ce super blog santé bien être.
    Je suis un lecteur régulier depuis de nombreuses semaines et j’apprècie la qualité de vos articles.
    Pour moi ce qui à bien fonctionné c’est cette méthode.
    Je me permet de la poster ici car elle aide des milliers de personnes au quotidien.
    Merci et à bientot sur d’autres articles.
    Jeremy

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