NASA.

Sachant qu’elle est âgée de plus de 4,54 milliards d’années, Dame nature n’a évidemment pas toujours été ce qu’elle est aujourd’hui.

En plus des différentes ères, époques et saisons qu’elle a traversées, elle a connu divers autres bouleversements, parmi lesquels on retrouve notamment le mouvement des continents.

D’ailleurs, et même si nous ne le ressentons pas forcément sous nos pieds, il faut savoir qu’ils sont en perpétuelle évolution, si bien que chaque année, ils se déplacent tous de quelques centimètres.

À ce propos, la communauté scientifique s’est penchée sur la forme que notre planète aura d’ici quelques millions d’années ; étrangement, tous s’accordent à dire qu’elle n’aura plus qu’un seul continent…

Un phénomène étrange, mais pourtant bien normal

Depuis leur formation, les continents de notre Terre n’ont cessé de se mouvoir.

Tantôt éloignés les uns des autres, tantôt rassemblés en un seul et même bloc, ils changent ainsi de forme par cycles bien distincts d’environ 400 millions d’années chacun.

De ce fait, avant de ressembler à ceux que nous connaissons aujourd’hui, ils formaient ce que l’on appelle un supercontinent, c’est-à-dire une unique et gigantesque masse continentale.

Le dernier en date se nommait la Pangée : apparue il y a 310 millions d’années durant le Carbonifère, elle a commencé à se morceler petit à petit il y a de cela 180 millions d’années, laissant lentement place au globe tel qu’il nous apparaît actuellement.

Dûe à la tectonique des plaques, la Pangée n’est autre que le résultat de la collision des deux seuls continents qui existaient à cette époque (Laurussia et Protogondwana).

Quant au prochain, il devrait se mettre en place d’ici 200 à 250 millions d’années, ce qui signifie que nous sommes exactement à mi-chemin du futur cycle supercontinental.

Les formations possibles pour le prochain supercontinent

Même si nous pouvons prédire le fait que Pangea Proxima sera sans aucun doute le seul continent terrien dans un avenir très lointain, les chercheurs estiment que quatre scénarios différents sont possibles.

Par conséquent, si l’Océan Atlantique continue à s’étendre (et l’océan Pacifique à rétrécir) comme c’est le cas aujourd’hui, il y a de fortes chances que l’Amérique commence par fusionner avec l’Antarctique avant que l’Eurasie et l’Afrique les rejoignent et s’y collent.

Proposé par le Professeur Roy Livermore dans les années 1990, ce schéma, qu’il a nommé Novopangaea (ou Nouvelle Pangée), reste le plus probable pour le moment.

Global and Planetary Change, ScienceDirect

Par contre, il se peut que l’expansion de l’Océan Atlantique tende à ralentir : dans ce cas précis, appelé la Pangea Ultima, l’Afrique et l’Europe se scelleront, et l’Amérique, l’Antarctique ainsi que l’Australie se retrouveront pendants sur les côtés.

Global and Planetary Change, ScienceDirect

Nous pouvons aussi imaginer que l’Australie, qui est présentement en train de se déplacer lentement vers le nord, continue sa route jusqu’à former le cœur du supercontinent Aurica, sur lequel se greffera l’Europe, l’Asie, ainsi que l’Amérique du Nord et du Sud.

Enfin, en dernier lieu, les chercheurs ont envisagé une situation où absolument tous les continents actuels migreront vers le nord, car c’est exactement ce qui arrive en ce moment, sauf pour l’Antarctique : ainsi, selon l’esquisse du supercontinent Amasia, la Terre sera divisée en deux, avec une masse énorme située au Pôle Nord, et l’Antarctique, seule, tout à fait au Sud.

Global and Planetary Change, ScienceDirect


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