Lacie Slezak via Unsplash.

Grand mal de ce dernier siècle, le stress (et l’anxiété de manière plus générale) touche toujours davantage de monde au fil des ans, à tel point qu’aujourd’hui, pas moins de 4 personnes sur 10 se disent en état d’hyperstress compte tenu du rythme de vie effréné qu’elles mènent sans le vouloir.

Alors que cet état psychologique est tout à fait normal, voire même bénéfique à petite dose, il peut vite devenir un danger pour notre santé lorsqu’il atteint un niveau élevé, engendrant tout un tas de pathologies plus ou moins graves telles que la fatigue chronique, la dépression, les troubles anxieux, les AVC…

Fort heureusement, il existe cependant diverses techniques pour retrouver le calme rapidement, dont une qui se veut particulièrement efficace…

Une question d’évolution

Dans une société comme la nôtre, où nous avons peu à peu troqué notre humanité au profit de la productivité, la notion de stress est très souvent connotée de manière négative.

Pourtant, et même si cela peut être difficile à croire de prime abord, ce sentiment de peur intérieure, aussi submergeant et déroutant soit-il, est une réaction naturelle et saine de notre corps.

Déclenchée par notre cerveau qui ordonne à notre organisme de se mettre en alerte totale pour éviter un danger, la panique n’est autre que le meilleur moyen qu’il a trouvé pour nous maintenir en vie lorsque l’on se trouve en face d’une situation qu’il juge risquée ou alarmante.

Vestige que l’on a hérité de nos ancêtres les hommes préhistoriques, notre organe cérébral va alors imposer à son hypothalamus de secréter deux hormones, le cortisol et l’adrénaline, notamment pour que notre rythme cardiaque et notre respiration s’accélèrent, nous permettant ainsi de fuir ou de nous battre contre un éventuel ennemi.

Évidemment, de notre point de vue, cela peut sembler être une réaction physique exagérée de la part de notre système nerveux, car avoir recours à la violence ou s’enfuir en courant ne fait pas forcément partie de notre quotidien, mais il ne faut pas oublier qu’à son époque, les évènements stressants que pouvaient vivre l’Homme de Néandertal se rapprochaient nettement plus de la perte d’un bras face à un lion féroce qu’à un dossier compliqué à terminer pour le travail…

Public Domain, Max Pixel

Une technique surprenante, mais qui fait ses preuves

Même si nous ne pouvons ni changer les problèmes qui nous tombent dessus, ni les réflexes de survie de notre cerveau, nous avons malgré tout la possibilité de réduire considérablement les effets du stress grâce à une astuce extrêmement simple et surtout, accessible à tous.

Développée par le Professeur en psychologie américain Gary Klein, la technique dite du « pré-mortem » donne ainsi de bons résultats.

Pour l’appliquer, il suffit de visualiser l’avenir et d’imager les scénarios que l’on redoute le plus afin de limiter leur impact sur le moyen et long terme, aussi bien sur notre mental (perte de moyens, peur grandissante, angoisse…) que sur notre corps (panique).

Dans un endroit calme, à un moment où l’on se sent serein, il s’agit alors de lister toutes les situations qui nous incommodent ou qui sont amenées à nous stresser à l’avenir, quelles qu’elles soient et peu importe leur degré d’importance.

Sachant qu’il est on ne peut plus compliqué de réfléchir de manière totalement rationnelle quand on est sous l’emprise de nos émotions, le but sera ici de trouver des solutions avant même que ces évènements ne se (re) produisent, de sorte qu’ils n’arrivent pas, ou du moins, que les conséquences qu’ils impliquent soient limitées et facilement gérables.

Sans tomber dans la paranoïa pour autant, le simple fait de penser que des solutions existent à nos petits tracas de la vie de tous les jours est, en soi, déjà un bon début.

Et si, en plus, vous parvenez à mettre au point un plan d’action et à l’exécuter le moment venu, vous pourrez bientôt dire adieu au stress.


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