Ricardo Liberato, Flickr

L’Égypte ancienne et les avancés techniques ont toujours semblé aller de pair, et cela les scientifiques le confirment de plus en plus. Dans un récent projet de recherche, les pharaons donnent encore l’air d’être impliqués dans un domaine révolutionnaire de la science moderne…

Un projet ambitieux

Il n’y a rien de plus gratifiant pour un scientifique que de faire une découverte totalement inattendue qui peut faire changer le cours de la technologie. Cela semble être le cas d’une équipe internationale d’experts en physique.

Durant leurs expériences au sein du complexe pyramidal de Gizeh, ils sont arrivés à une découverte des plus étonnantes. Les résultats de leur étude, publiée dans le Journal of Applied Physics, font, depuis leur parution, débat parmi la communauté scientifique.

Tous s’accordent à dire que cette trouvaille est phénoménale et que son impact est indéniablement important dans le domaine des nanoparticules : particules dont la taille se situe entre 1 et 100 nanomètres et dont l’utilité s’étale sur plusieurs possibilités que l’Homme ne semble pas encore bien cerner. Pour le moment, leur développement est intéressant pour le perfectionnement des cellules photovoltaïques, et des capteurs sensoriels.

La méthodologie des deux groupes, celui de la ITMO University à Saint Petersburg (Russie), et celui du Laser Zentrum à Hanovre (Allemagne) était basée sur un test en particulier. La diffusion des ondes électromagnétiques a longtemps intrigué les physiciens, et pouvoir confirmer ou infirmer les théories existantes à ce sujet dans un lieu aussi mythique a tout pour impressionner.

Les expériences étaient effectuées au niveau de la plus grande des Pyramides de Gizeh, construite pour faire office de complexe funéraire au pharaon Khéops. Plusieurs théories ont été appliquées comme celles sur le rayonnement magnétique : les ondes radio, les microondes, les rayons X et les rayons gamma et enfin l’infrarouge, l’ultraviolet et la lumière du domaine visible.

ScanPyramids mission.

Une découverte exceptionnelle

Les chercheurs ont principalement souhaité comprendre comment la longueur de résonance peut interagir avec les structures internes de la Grande pyramide (la plupart étant inconnues).

« Nous nous attendions à ce que l’étude des propriétés de la pyramide puisse fournir des informations qui seront utiles en nanooptique. » a expliqué Andrey Evlyukhin, un des auteurs de l’étude à NewsWeek.

Après avoir calculé les longueurs d’onde comprises entre 200 et 600 mètres et procédé à une modélisation par ordinateur, les scientifiques ont constaté la curiosité suivante : la plus connue des pyramides construites par l’une des civilisations les plus emblématiques de l’Histoire arrive à concentrer l’énergie électromagnétique absorbée dans ses chambres internes et ses soubassements.

Intérieur de la pyramide, Keith Adler

Logiquement, cette nouvelle a conduit les scientifiques à se poser encore plus de questions. À cause des mystères encore présents autour des pyramides d’Égypte, ils ont été obligés d’émettre quelques hypothèses. Parmi elles, celle qui stipule que tous les matériaux de construction sont distribués de manière uniforme au sein de la pyramide. À ce jour, ce n’est pas encore vérifié.

« Les résultats peuvent être appliqués dans la conception de nanoparticules capables de reproduire les mêmes effets dans le même champ optique. » a déclaré Evlyukhin. « Elles pourraient servir dans la gestion de l’énergie solaire à l’échelle nanométrique. » a conclu l’auteur.


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