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Plat préféré des français et élu quatrième plat préféré au monde, la pizza a toujours enchanté petits et grands.

Même si nous ne sommes pas sans savoir que cet aliment n’est pas forcément ce qu’il y a de plus sain et équilibré en matière d’apport calorique et nutritionnel, difficile de résister aussi bien à son odeur, son goût, son apparence qu’à sa texture.

D’ailleurs, une toute nouvelle étude américaine a prouvé que les pizzas sont nettement plus addictives que certaines drogues dures comme la cocaïne et l’héroïne : en d’autres termes, si vous faites partie de cette grande majorité de personnes qui salivent rien qu’en pensant à une pizza, il y a de fortes chances que vous soyez toxicomane…

Une étude qui en dit long sur notre alimentation

Menée par une équipe de scientifiques de l’Université du Michigan, une étude s’est intéressée aux effets de la pizza sur notre corps et sur notre cerveau : selon eux, il ne fait absolument aucun doute que l’association des ingrédients qui la composent créée chez l’homme (ainsi que les rats), une forte dépendance sur le moyen et long terme.

En effet, compte tenu de la quantité importante de glucides et de lipides que l’on retrouve dans une pizza, notre organisme n’a d’autre choix que de les traiter exactement de la même manière qu’il traiterait de la cocaïne ou de l’héroïne : « Cela pourrait contribuer à changer notre approche du traitement de l’obésité. Il ne s’agira peut-être pas simplement de réduire la prise de certains aliments, mais plutôt d’adopter les méthodes utilisées pour diminuer le tabagisme, la consommation d’alcool et la toxicomanie » explique la Doctoresse et co-auteure de l’étude Nicole Avena.

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Pour ainsi dire, en mangeant une simple tranche de pizza, nous alimentons notre dépendance au gras, et notre addiction au sucre : il faut savoir que le fromage qu’elle contient est principalement composé de caséine, une protéine connue pour exciter les récepteurs opioïdes de notre cerveau, qui sont également sollicités lorsque l’on est dépendant aux drogues dures.

De même, l’addiction au sucre a été révélée et confirmée il y a quelques années maintenant grâce à de nombreuses études, si bien que la plus grande majorité des scientifiques affirment que le sucre est huit fois plus addictif que la cocaïne.

Des habitudes alimentaires à changer au plus vite

Pour la plupart d’entre nous, seules des substances comme les drogues dures, l’alcool ou le tabac sont addictives.

D’un point de vue psychologique déjà, il peut être compliqué de se dire que nous sommes devenus dépendants à la nourriture sans même le savoir, contrairement à la consommation de cannabis ou de tabac par exemple, qui sont des choix qu’un adulte fait volontairement, en toute connaissance de cause.

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Seulement, les experts de la santé ont aujourd’hui démontré qu’il existe bel et bien une catégorie d’aliments qui provoquent un sentiment de manque, qui se traduit automatiquement par une modification des interactions nerveuses, exactement comme pour les drogues : en plus des pizzas et du fromage, ce phénomène est observable pour les biscuits, le chocolat, les crèmes glacées, mais aussi le poulet frit, les boissons gazeuses, le bacon, les frites, les hamburgers…

Ceci dit, pour en avoir le cœur net, les médecins disposent aujourd’hui d’un test, appelé « test de dépendance alimentaire de Yale » que vous pouvez demander à n’importe quel moment. Celui-ci n’étant autre qu’une enquête sur nos habitudes alimentaires et nos comportements face à la nourriture.

En attendant, rien ne nous empêche, ne serait-ce que d’essayer, de réduire la quantité d’aliments industriels (ou « malbouffe ») que nous consommons, pour les remplacer par des aliments plus sains tels que des fruits et des légumes de saison.


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