Randy Pagatpatan/Flickr

La perception des choses de la vie nous permet de penser que l’optimisme est étroitement lié à l’état de jeunesse des intéressés et des vastes perspectives qui leur sont offertes, alors que les personnes âgées sont sujettes quant à elles, à un avenir de plus en plus réduit, dans la plupart des cas.

Mais une étude portant sur le sujet évoque une autre résolution sur la question de l’optimisme, qui s’alimente des expériences de la vie et de leur maîtrise.

En effet, il se trouve qu’un état psychologique plus mature ouvre de bonnes perspectives, en matière d’enthousiasme humain.

Une recherche ayant porté sur 1169 personnes a révélé que l’optimisme s’avère être réduit, au départ de l’âge adulte. Par contre, les statistiques qui en découlent établissent que le summum de cet état se produisait à près de l’âge de 55 ans.

Cela s’explique aisément par une meilleure maîtrise des contraintes de la vie, pour envisager une approche plus constructive de l’avenir, qui se présente dès lors sous de meilleurs auspices.

Pour ce qui est des croyances populaires, l’âge a tendance à réduire l’optimisme des adultes, bien que leurs itinéraires dans la vie soient plus positifs.

Aussi, dans le cadre de cette même recherche, il ressort que les individus habituellement optimistes au départ de leur vie adulte, progressent continuellement au cours de celle-ci.

L’étude a porté sur des citoyens américains essentiellement d’origine mexicaine, dont l’âge varie de 26 à 71 ans. Des investigations ont été effectuées en 4 phases respectives, sur la base d’un test comportant 6 questions, relatives à l’évaluation de l’optimisme.

Geoffrey R. Pyatt, United States Ambassador to the Hellenic Republic

Par ailleurs, l’étude s’est appuyée sur un éventail de 54 questions diverses, se rapportant à des évènements de la vie, perçus tantôt positifs, tantôt négatifs.

L’issue de cette recherche a permis d’établir que les tranches de vie négatives ne suscitent pas nécessairement une réaction pessimiste, contrairement aux théories psychologiques qui prévalaient jusque là, alors que seuls les évènements positifs marquaient l’esprit des enquêtés.

Il est tout aussi vrai, que chacun de nous admet le lien évident entre l’optimisme et les résultats probants comptabilisés au cours de la vie. Ainsi, toute réussite dans les études supérieures et l’obtention d’un diplôme, d’une augmentation de salaire ou bien le fait de tomber amoureux, sont déterminants.

Le fait d’atteindre des objectifs ambitieux dans la vie de l’individu constitue l’élément primordial de la dynamique d’optimisme, selon les auteurs de la recherche.

Dans le même ordre d’idée, la maîtrise à la fois de l’autonomie et de l’autorégulation permet d’atteindre plus facilement les objectifs fixés et par voie de conséquence le positivisme.

Les différences de résultats entre hommes et femmes sont insignifiantes sur ce plan, pour l’ensemble des témoins, sauf que pour les participants nés aux États-Unis et provenant du Mexique, il existe des spécificités.

S’agissant des participants immigrants, l’optimisme culmine vers 55 ans avant d’amorcer une déclinaison, alors que pour les natifs, la situation est toute autre. Effectivement, pour ces derniers, l’optimisme a tendance à baisser sur une période comprise entre 26 à 40 ans, pour augmenter ensuite de 40 à 71 ans.

Il se trouve qu’une étude sur le sujet, datée de 2013, a souligné quant à elle, des résultats à l’opposé de ce qui vient d’être avancé…


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