La face de la société actuelle ne cesse de changer au fur et à mesure que la technologie progresse. L’Homme devient de plus en plus dépendant de toutes les facilités que la modernité lui offre : faire du shopping sur Internet, laisser une machine faire notre vaisselle et même faire confiance à une intervention chirurgicale pour s’offrir un nouveau corps…
En plus de faciliter la vie quotidienne à un point jamais imaginé, tout cela vient avec des conséquences. Parmi les plus alarmantes se trouvent les taux d’inactivité signalés par les spécialistes de l’Organisation mondiale de la santé.
Une activité nécessaire
Faire du sport, manger sainement et ne pas (trop) stresser semblent être des lignes de conduite simples à tenir et pourtant, très peu de personnes les suivent. Le manque de temps et de moyens qui empêche de viser un mode de vie équilibré est certainement l’excuse la plus utilisée. Toutefois, très souvent, seul le manque de volonté est responsable…
Être actif et en bonne forme physique ne nécessite pas autant de moyens qu’on le penserait. Même le temps qui nous semble impossible à réserver pour une activité autre que notre travail n’est pas si dur à organiser, finalement. Selon la définition officielle de l’OMS, être actif signifie passer 75 minutes par semaine à faire une activité physique intense, 150 minutes à pratiquer un sport modérément dur ou alors faire une combinaison des deux.
Malgré cela, certaines populations n’arrivent pas à suivre le rythme, littéralement. Dans une nouvelle liste rendue publique par les spécialistes ayant travaillé sur cette enquête, les pays les plus fainéants ont été annoncés et pointés du doigt : les données publiées dans The Lancet Global Health concernent plus d’un million de personnes de 168 nationalités différentes. D’après les experts de l’OMS, ce nombre arrive à couvrir 96 % de la population mondiale. Autant dire que c’est une étude très représentative.
Les paresseux dévoilés
Avant de dévoiler le nom du pays le plus paresseux, l’OMS a souligné le fait qu’en 2016, un milliard et 400 millions de personnes étaient totalement inactives à travers le monde, soit le quart de tous les adultes du globe. Ces statistiques n’ont pas été faites pour relancer le business du sport, de la nourriture « healthy » ou celui des compléments alimentaires, mais bien pour tirer la sonnette d’alarme et attirer l’attention sur les conséquences désastreuses de la sédentarité : diabète, certains types de cancers et bien d’autres maladies de plus en plus prévalentes.
Le Kuwait incarne parfaitement le rôle du grand paresseux, avec 67 % de sédentaires parmi ses habitants. Les îles Samoa viennent en deuxième position, tout juste suivies par l’Arabie Saoudite et l’Irak. Des pays d’Amérique latine tels que le Brésil, le Costa Rica et la Colombie se faufilent dans le top 10 de ce classement qui n’a rien de glorieux, avec le Suriname, la République de Chypre et les Îles Marshall.
L’Ouganda se détache du lot des pays les plus actifs en se plaçant en première position : 5,5 % de ses habitants seulement sont sédentaires. Il est suivi de près par le Mozambique et le Lesotho. D’après l’OMS, le trio est un exemple à suivre, car d’ici 2025, la population mondiale aura intérêt à faire baisser sa sédentarité d’au moins 10 % pour rester en bonne santé.