Longjiang microsatellites (Harbin Institute of Technology).

Il est connu que l’Homme est attiré par l’inconnu. Il cherche toujours à faire de nouvelles découvertes afin d’améliorer sa qualité de vie ou faire avancer le savoir qu’il possède déjà.

Voilà pourquoi le 14 août 1959, lorsque la première image de la Terre fût prise par le satellite américain Explorer 6, ce fut une énorme contribution dans de nombreux domaines. On peut citer l’exemple le plus simple qui est la prévision météorologique, mais ça va bien plus loin. Les images satellites sont les piliers de la télécommunication qui est très importante de nos jours.

Depuis, les chercheurs font tout pour apporter des images de plus en plus claires de la planète Terre et des autres orbites qui coexistent dans l’Univers. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’administration spatiale nationale de la Chine (CNSA) a expédié les microsatellites Longjiang-1 et Longjiang-2 le 21 mai 2018.

Une planète Terre minuscule

(CNSA/KACST/via CCTV News).

Les deux microsatellites étaient supposés recueillir des informations sur la Lune, mais Longjiang-1 a malheureusement rencontré quelques défaillances alors que Longjiang-2 est encore opérationnel. C’est d’ailleurs grâce à une caméra installée à bord d’un de ces satellites Chinois que des images très étonnantes de notre planète ont été capturées.

Les images qui ont été prises montrent la planète Terre au-delà de la Lune. C’est la côte Est de l’Afrique en plus de la péninsule Arabe qui apparaissent très clairement couvertes de nuages. L’ombre du Soleil est aussi visible sur la photo.

Bien que les photos capturées lors de la mission Apollo soient plus impressionnantes, il n’empêche que ces clichés nous font découvrir notre planète sous un autre jour. Une Terre qui parait petite dans l’espace si vaste.

Mais ces deux microsatellites n’ont pas été envoyés pour prendre des images de la Lune ou la Terre, mais font partie d’un projet bien plus gros.

Une mission bien plus importante

(China National Space Administration/Chinese Academy of Sciences).

La nom Longjiang veut dire « La rivière du dragon » en Chinois. Ils ont été fabriqués par l’Institut de Technologie Harbin dans la capitale de Heilongjiang, d’où le nom. Chacun des deux microsatellites fait dans les 45 kg. Ils étaient embarqués sur un satellite de télécommunication appelé Queqiao qui veut littéralement dire « le pont de la pie » en Chinois. Ce nom tiré d’une histoire d’amour très célèbre du Bouvier et de la Tisserande fêtée chaque année lors du festival Qixi.

Queqiao est stationné sur un point de Lagrange L2 qui se trouve sur la face cachée de la Lune. Du jamais vu dans l’histoire spatiale. C’est le premier satellite à pouvoir fonctionner à une distance de 65 000 km de la Lune.

La particularité de ce satellite est qu’il est équipé d’un scanner radio capable de détecter de très anciennes fréquences radio datant du début de l’Univers jusqu’à nos jours.

Tout ceci fait partie d’une très grande mission lunaire chinoise, la quatrième pour être plus exacte appelée Chang’e 4. Elle a pour but d’analyser des endroits inexplorés de la Lune et faire de très grandes avancées grâce à cela. Il ne reste plus qu’à espérer que la mission soit un succès afin de lever le voile sur les mystères ; encore non résolus, qui entourent la Lune.

 


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