Vue satellite sur le lac. Wikipedia Commons

Il existe beaucoup de raisons pour admirer la nature ; des paysages à couper le souffle, des animaux incroyables, mais aussi des phénomènes empreints d’une touche de mystère, aiguisant le goût de la découverte et chatouillant la curiosité des experts et des amoureux de la beauté à l’état sauvage.

Cependant, les chercheurs viennent de faire une découverte qui a le mérite de défier toutes les merveilles connues jusqu’ici. Il s’agit du lac Lonar, situé à 500 kilomètres de Mumbai en Inde, et formé suite au crash d’une météorite (50 000 ans plus tard). Ce lac de cratère aurait soudainement viré au rose, pour le plus grand plaisir des visiteurs et sous l’œil investigateur des scientifiques et écologistes.

Selon ces derniers, cette éclatante couleur serait due aux algues, mais aussi à la salinité croissante de l’eau. Ils affirment par ailleurs, qu’un tel changement de teinte est tout à fait sans précédent, malgré des transformations antérieures, ne pouvant en aucun cas rivaliser avec celle-ci.

Dr Marco Langbroek/Twitter

Le géologue Gajanan Kharat explique tout ceci par une baisse considérable du niveau de l’eau et par la hausse des températures, offrant aux algues, une rougeur qui aurait déteint naturellement sur le lac, devenant vraisemblablement rose, pendant la nuit.

Pour plus de détails, des échantillons ont été prélevés par le département forestier de l’État du Maharashtra.

Bien entendu, certains seraient bien tentés de croire que les mesures liées au confinement auraient pu avoir un effet sur le lac, comme elles ont agi sur la qualité de l’air en réduisant le taux de pollution dans la majorité des métropoles indiennes.

Dr Marco Langbroek/Twitter

Néanmoins, les chercheurs restent lucides, et refusent de se prononcer avant d’avoir les résultats définitifs de leur étude.

C’est ce qu’a déclaré Madan Suryavashi, Chef du département de géographie de l’Université Babasaheb Ambedkar du Maharashtra, à l’AFP, sans nier pour autant que les restrictions, limitant l’activité humaine sont susceptibles d’avoir contribué très activement à cette mutation.

Quoi qu’il en soit, il est à la fois réjouissant et ironique de voir que la planète que nous nous acharnons — inconsciemment — à détruire est en train de panser ses blessures pour nous offrir un meilleur environnement.


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