Aarongilson. Flickr.

Être beau et attirant apporte beaucoup d’avantages dans la société, surtout dans le monde du travail. Du moins c’est ce qu’on pensait jusqu’à aujourd’hui.

Une nouvelle étude vient contredire nos idées sur l’aspect physique et la réussite, car il semblerait que les personnes les moins attirantes ou “moches” gagneraient beaucoup plus que celles qui sont plus agréables à regarder.

Une question de physique, mais pas que!

Satoshi Kanazawa de la London School of Economics and Political Science, et Mary Still de l’Université du Massachusetts à Boston, ont dirigé une étude, dont les résultats ont été publié dans le Journal of Business and Psychology.

Plus de 20 000 jeunes américains ont fait l’objet d’un suivi sur leur attrait physique sur trois étapes de leur vie, sur une période de 13 années au total (de 16 à 29 ans).

L’étude s’est aussi basée sur des facteurs autres que l’aspect physique, en prenant en compte la personnalité de chaque sujet analysé, ainsi que l’état de santé et les capacités intellectuelles.

Les résultats ont démontré que les personnes dites très peu attirantes physiquement ou “moches” avaient tendance à gagner plus celles qui étaient  plus gâtées par la nature.

Ugly Betty. ABC studios.

Les compétences à l’origine de la réussite

Alex Fradera explique sur BPS Digest que le fait d’être “ouvert à l’expérience et d’esprit” peut avoir une relation avec des revenus inférieurs à d’autres, contrairement à l’idée reçue que ce genre de personnes peuvent être mieux payées pour leur aptitude à essayer de nouvelles choses.

Ce nouveau facteur pourrait expliquer le fait que certains individus moins attirants ou beaux ne touchent plus que les plus beaux. Notamment pour leur très faible ouverture d’esprit, et leur dévouement à leur travail.

Les psychologues expliquent que l’isolement et le manque d’assurance vis à vis de leur apparence, les poussent à se concentrer sur leurs objectifs et se donner à fond dans leur domaine professionnel, car ils ont un nombre limité d’interactions et donc moins de facteurs capables de les distraire.

Les revenus plus importants seraient alors en relation avec les qualités et la persévérance de chaque personne, sans pour autant prendre compte de l’aspect physique ou de l’attirance. Même si, à travers les études et les recherches, il a nettement été mis en avant que des personnes jugées peu attractives avaient plus de qualités et de passion en eux pour exceller dans leurs domaines, et donc percevoir un salaire plus important.

Le mythe de “la pénalité de la laideur” et de “la prime de la beauté” devient donc infondé.


Contenu Sponsorisé

>