Wikimedia Commons, U.S. Navy Photographer's Mate.

Depuis l’apparition de l’Homme sur notre planète, il y a de cela plus de 2,8 millions d’années maintenant, les obstacles qu’il a dû déjouer pour préserver son intégrité et sa survie ont été loin de n’être qu’un long fleuve tranquille.

Entre les diverses catastrophes naturelles, les épidémies de maladies et les guerres que l’espèce humaine s’est vue forcée de traverser, les menaces ont été certes nombreuses, mais nous les avons toujours enrayées.

Cependant, et bien que nous ayons tous les moyens à notre disposition pour l’éviter depuis plusieurs décennies déjà, un nouveau danger pèse désormais au-dessus de nos têtes, mettant en péril la vie de millions d’individus chaque année à travers le monde : la peur des vaccins.

Un constat particulièrement effrayant, mais bien réel

S’il y a bien un domaine dans lequel la société moderne a incontestablement fait ses preuves, il s’agit sans aucun doute de la médecine.

Tandis que nos ancêtres, même jeunes et sans antécédents médicaux, pouvaient facilement succomber d’une simple grippe, de la peste, de la rage ou de la tuberculose, il va sans dire que pour la plupart d’entre nous, ce temps là est définitivement révolu grâce à la création du vaccin.

Du moins, c’est ce que l’on croyait jusqu’à ce que le nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la santé relatif aux plus grandes menaces à la santé en 2019 ne soit publié.

En effet, d’après les auteurs de l’expertise, il y a de forts risques que toutes les campagnes anti-vaccins qui se sont développées petit à petit au cours de ces dernières années nous portent préjudice incessamment sous peu.

Jaytaix, Pixabay

« L’hésitation à l’égard des vaccins — la réticence ou le refus de vacciner en dépit de la disponibilité des vaccins — menace d’inverser les progrès accomplis dans la lutte contre les maladies évitables par la vaccination » peut-on lire.

Or, nous savons pertinemment que la prévention d’une maladie, qui passe inéluctablement par ces quelques piqûres tant controversées, reste le meilleur moyen d’empêcher sa prolifération.

Mais malgré cela, il existe des milliers de personnes qui refusent de se faire vacciner ou faire vacciner leurs enfants, laissant des pathologies presque éradiquées telles que la rubéole ou la rougeole refaire surface et prendre de l’ampleur.

Et à ce propos, il s’avère que la rougeole, qui avait disparu à hauteur de 80 % en à peine 20 ans, connaît une recrudescence de plus de 30 % depuis 2016.

Les autres principales menaces qui compromettent la santé publique

Sans surprise, la réticence à la vaccination n’est évidemment pas le seul facteur qui détruit à petit feu notre bien-être.

Toujours selon ledit rapport de l’OMS, la pollution atmosphérique est un problème majeur qui tend à s’accentuer et qui fait toujours davantage de victimes, si bien qu’à l’heure actuelle, pas moins de 9 personnes sur 10 dans le monde respirent un air impur, et ce sans compter les 7 millions d’individus qui succombent chaque année de ce fléau.

Air pollué de Pékin, grande capitale de la Chine.
Kentaro IEMOTO, Wikipedia Commons

En outre, les « maladies non transmissibles » (autrement dit les cancers, les pathologies cardiovasculaires, l’hypertension et le diabète) qui découlent principalement de la consommation excessive de tabac, d’alcool et des alimentations peu saines, causent également de nombreuses victimes, à savoir 41 millions par an.

Aussi, environ 22 % de la population (soit 1,6 milliard de personnes) souffrent des conflits politiques et des guerres.

Obligées de fuir la famine et de vivre dans des conditions déplorables, la malnutrition et les épidémies font rage dans ces régions du globe où bien souvent, les soins médicaux se font particulièrement rares.

Enfin, l’OMS affirme qu’une pandémie grippale à échelle mondiale est sur le point d’arriver.

Néanmoins, la communauté scientifique ne sait pas vraiment quand ni où elle commencera. Tout ce que nous savons pour l’instant, c’est que la résistance antimicrobienne, qui s’amplifie peu à peu (notamment à cause de l’automédication) ne semble pas jouer en notre faveur…


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