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Entre 1948 et 1953, le Dr. Alfred Kinsey a publié deux rapports concernant la sexualité chez les hommes ainsi que chez les femmes, remettant en cause le fait que cette dernière soit hétérocentrée.

Aujourd’hui, des études sont faites afin de prouver que les gens ne sont pas complètement hétérosexuels, ni homosexuels d’ailleurs, et celle dont nous allons vous parler en fait partie.

Être l’un ou l’autre

Le psychologue Ritch C Savin-Williams, spécialiste dans l’étude des genres, a mené une étude dans laquelle il voulait prouver que les gens n’étaient ni hétérosexuels, ni homosexuels, ni bisexuels.

Son but était de prouver que la sexualité est un spectre très large mais aussi de casser les préjugés sur les personnes bisexuelles.

Pour cela, il a réuni des femmes qui s’identifiaient comme étant « hétérosexuelles », « principalement hétérosexuelles », « bisexuelles penchées sur l’hétérosexualité », « bisexuelles », « bisexuelles penchées sur l’homosexualité », « principalement homosexuelles » ou « homosexuelles », auxquelles il montrait des vidéos pornographiques dont les protagonistes étaient deux femmes, deux hommes, ou des femmes et des hommes.

Suite à cela, il a analysé leurs réponses physiologiques, telles que la dilatation des pupilles ainsi que le flux sanguin de leurs parties génitales, afin de déterminer si elles étaient sexuellement excitées.

L’étude a démontré que les homosexuelles étaient plus attirées en voyant des vidéos mettant en scène deux femmes, mais surtout que les hétérosexuelles étaient en moyenne autant attirées par les hommes que par les femmes, mais pas toutes.

De la même manière, l’étude a démontré que certaines femmes qui s’identifient comme étant homosexuelles étaient partiellement attirées par des hommes. Cela signifie que personne n’est à 100% hétérosexuel, mais aussi que personne n’est à 100% homosexuel.

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Briser les tabous

Savin-Williams explique que le but de cette étude est de briser les tabous et aussi d’arrêter la stigmatisation des personnes bisexuelles, en particulier les hommes.

En effet, il est difficile pour un homme d’admettre qu’il est attiré par d’autres hommes, et ce probablement à cause de sa culture.

Il dit ne pas être surpris par le nombre de personnes qui s’identifient comme étant hétérosexuelles et qui ont une attirance envers les personnes du même sexe, mais plutôt par le déni de ces derniers, malgré le fait que cette attirance soit flagrante.

Le but de l’étude est donc que les gens ne tentent plus de cacher ce qu’elles sont vraiment, mais de repousser les limites et ce, afin d’offrir plus de diversité aux générations futures, qui n’auront plus à choisir entre deux options uniquement, hétérosexualité ou homosexualité.

 


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