Uzi Rotstein/Moshe Manies

Avec tous les événements qu’a connus la Terre au cours des derniers mois, beaucoup peuvent se demander si ça n’est pas signe de la fin. Les plus paranoïaques d’entre nous pensent qu’il s’agirait en effet de l’apocalypse. 

Manifestement, après les feux de forêts, les catastrophes naturelles qui se sont enchaînées aux quatre coins du globe, et la chute de l’économie mondiale, la nouvelle pandémie a été la goûte de trop pour faire paniquer la population. 

Cela a été le cas de ce trentenaire qui, voulant soulager sa conscience avant le présumé drame, a contacté les autorités locales afin de leur rendre une antique qu’il a volée alors qu’il était plus jeune. 

Alors qu’il faisait le grand ménage chez lui, il y’a quelques semaines, il a retrouvé une pierre qu’il avait dérobée en 2005 au Jerusalem Walls National Park à la City of David. Jusque-là insouciant de l’objet enfoui au sein de sa maison, il a tenu à rendre l’antiquité à ses vrais propriétaires. 

Uzi Rotstein/Moshe Manies

Moshe Manies a fait office de troisième parti entre l’ancien voleur et l’État. Il a posté un statut sur Facebook, relatant les faits et invitant les structures concernées à reprendre possession de la relique s’ils promettent de garantir l’anonymat de la personne en question.

Il raconte que deux jeunes adolescents de 15 ans, en pleine visite du site, sont tombés sur une collection de cette fameuse pierre. Pris d’un élan de rébellion, notre protagoniste a décidé d’en ramener une chez-lui. C’est ainsi qu’un mariage et une pandémie plus tard, il se résigne à la remettre à sa place. 

Uzi Rotstein/Moshe Manies

Il s’agit d’une pierre de baliste, datant de plus de 2000 ans. Elle a été utilisée comme arme, lancée sur les ennemis grâce à une baliste. Ce système est très semblable à celui des catapultes. Les archéologues pensent qu’elle serait des restes d’une bataille entre les habitants de Jérusalem et des soldats romains, 70 ans ap. J.-C.

L’Autorité des Antiquités le qualifie de trésor national et était ravie de pouvoir récupérer ce bien précieux. Et elle invite toute personne possédant un objet similaire, pris dans des lieux historiques lors de visites à les rendre aux autorités. Toute pièce, aussi petite soit-elle, constitue une pièce du puzzle et nous aide à en savoir davantage sur la région et les gens qui y ont habité par le passé.


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