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Une panthère noire a été aperçue en train de rôder sur les toits de la petite ville d’Armentières, située près de Lille, dans le nord de la France. « Pendant près d’une heure, une panthère noire a tranquillement déambulé sur le chéneau d’un pâté de six maisons de type 1930 rue de l’Avenir, entrant et sortant parfois de l’une d’entre elles », ont rapporté les agences de presse locales.

Des pompiers, des policiers et des experts animaliers se sont alors mobilisés sur les lieux tandis que des dizaines de personnes ont entouré la rangée d’immeubles pour regarder la panthère explorer les toitures, forçant ainsi les secouristes à établir un périmètre de sécurité autour de la bâtisse au cas il prendrait à la bête de sauter.

Lorsque l’animal s’est encore une fois replié à l’intérieur, les pompiers ont placé une échelle le long de la gouttière pour bloquer la fenêtre pendant que les autres se faufilaient tranquillement par la porte pour ne pas effrayer le gros chat. Par la suite et au bout de deux heures et demie d’errance dans le quartier, un vétérinaire tira une fléchette anesthésique sur lui pour l’endormir et permettre enfin sa capture, a rapporté la BBC.

L’animal serait resté calme pendant tout au long de l’aventure, s’arrêtant parfois pour écouter un train qui passe ou observer un chat domestique.

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Selon les experts en matière de protection de la faune, la « panthère d’Armentières » était une femelle relativement petite – de la taille d’un « petit labrador » —, âgée d’environ 6 mois, et pesant dans les 20 kilos.

Elle aurait été gardée illégalement comme animal de compagnie et serait sortie par une fenêtre ouverte en l’absence de son propriétaire, a rapporté la presse française.

Après sa capture, le chat a été transporté dans une agence de la faune (LPA) pour la nuit avant d’être transféré au Zoo de Maubeuge situé à environ une heure de la petite ville, selon un reportage d’EuroNews.

Le terme « panthère » noire s’applique le plus souvent aux jaguars (Panthera onca) et aux léopards (Panthera pardus) à manteau noir. Les deux espèces étant principalement menacées par les activités de l’homme telles que le développement, l’agriculture, la production d’énergie, la chasse et le piégeage. Mais une menace plus sombre encore pèse sur les espèces Panthera, et il s’agit bien sûr du commerce des animaux exotiques.

C’est pourquoi les deux espèces de félins sont classées comme « protégées » par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), et un accord international existe aujourd’hui entre les différents gouvernements afin de garantir que le commerce international d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas leur survie.

Par ailleurs, le propriétaire de la « panthère d’Armentières » semble également s’être échappé, craignant peut-être une arrestation pour possession illégale d’un animal sauvage.


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