Joshua Hayworth/Flickr

Avec le mode de vie stressant que mène la grande majorité de la population aujourd’hui, une bonne nuit de sommeil devient un véritable fantasme et nous n’attendons que cela en fin de journée.

Que nous soyons en manque de repos ou pas, dormir auprès d’un ronfleur peut-être très contraignant et nous prive d’un assoupissement réparateur.

Cependant, ces personnes nuisent pas qu’à leur partenaire, mais aussi à leur propre santé. 

Un problème pour tous

Aux États-Unis, environ une personne sur sept a des ronflements qui font monter leur pression artérielle.
En effet, une étude statistique a montré que sur 162 sujets concernés, 14 % produisaient un bruit dépassant les 53 décibels. 

C’est le niveau qui, selon une analyse réalisée en 2016, peut déclencher des crises cardiaques.
Une respiration aléatoire entraîne un état d’apnée, et, à fortiori, une baisse de l’oxygénation du myocarde. 

Un phénomène de compensation est mis en place en libérant une quantité plus importante d’adrénaline, provoquant une élévation de la fréquence cardiaque et donc celle de la pression du sang.

Le ou la conjoint.e qui subit ces ronflements peut tout aussi en souffrir étant donné que le manque de sommeil peut engendrer une mauvaise régulation des hormones du stress, et, par conséquent, une augmentation de la tension artérielle.

Ils sont source de pollution sonore largement méconnue et posent un sérieux problème de santé publique.
Selon l’Agence européenne pour l’environnement, 12 000 décès prématurés et 48 000 cas de maladies cardiaques par an en Europe sont dus aux ronflements.

Photo de l’US Air Force

Des ronflements aujourd’hui traités

L’apnée du sommeil est l’arrêt puis la reprise de la respiration pendant que vous dormez. 
Elle est stoppée en portant un masque la nuit, appelé CPAP. Celui-ci pompe l’air dans la gorge pour la garder ouverte. 

L’obésité, d’ailleurs, peut provoquer ce phénomène avec un excès de graisse autour du cou.
Au Royaume-Uni, 1 enfant sur 30 ainsi que 1,5 million d’adultes souffrent d’apnée obstructive du sommeil, causant ces bourdonnements.

Toutefois, il existe un traitement efficace et sans douleur nommé Somnilase, qui prétend réduire le ronflement de 40 à 60 % en quelques mois seulement.

C’est en fait des minuscules impulsions d’énergie laser pour corriger un relâchement ou un laxisme du palais mou, en le rigidifiant. 
Ce dernier est une zone située à l’arrière de la bouche et qui entoure la luette. 

D’après le Dr Nathan Holt, spécialiste en esthétique laser, la procédure ne dure que quelques minutes et ne nécessite pas d’anesthésie.
Ainsi, elle peut être effectuée lors d’une pause déjeuner et les patients peuvent ensuite reprendre leurs activités sans problème.


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