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Parmi les domaines qui ne cessent d’évoluer chaque jour, l’étude de l’espace et des planètes. L’astronomie a connu des avancées surprenantes au cours des dernières années, permettant une meilleure compréhension de l’univers et de ses secrets.

Grand nombre d’évènements malheureux ont marqué l’année 2020, toutefois, il existe un bon côté dans toute situation, et il est important de le rappeler. Durant ces derniers mois, les scientifiques ont obtenu des images étonnamment précises d’éléments du Soleil, de la Terre, et de l’espace en général.

Une toute nouvelle observation vient s’ajouter à la liste, surprenant les scientifiques. Réalisée à l’aide du plus grand télescope solaire en Europe : GREGOR, la qualité impressionnante des clichés révèle des éléments de près de 50 kilomètres à la surface du Soleil. 

En d’autres termes, ce serait comme observer les détails d’une aiguille sur un terrain de football, à une hauteur de 1 km.

L’auteure du projet, Lucia Kleint, déclare que les paramètres d’optique, d’électronique et de mécanique ont été étudiés en long et en large, et reconsidérés, en l’espace de quelques mois seulement, ce qui est plutôt impressionnant.

Ces structures cellulaires visibles à la surface du Soleil sont aussi grandes que le Texas.
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En effet les scientifiques ont apporté des modifications à GREGOR en y installant deux éléments optiques confectionnés et polis avec une précision de 6 nanomètres, soit le 1/10 000e d’un cheveu humain. Il est à noter que les télescopes sont des machines extrêmement sophistiquées et complexes, leur entretien et l’amélioration de leurs options nécessitent du temps et de la patience. 

D’ailleurs, le Dr Svetlana Berdyugina, Professeur à l’Université Albert-Ludwig de Fribourg et Directeur de l’Institut Leibniz de physique solaire (KIS), déclare qu’une telle initiative nécessite plusieurs années, en temps normal. Lors du confinement dû à la pandémie du COVID-19, les chercheurs ont eu le temps de réaliser des changements considérables sur l’instrument, grâce à leur rigueur et au travail d’équipe.

En juillet dernier, les scientifiques ont enfin pu tester le télescope européen après sa rénovation, laquelle a permis l’observation d’éléments incroyablement précis sur l’évolution des structures solaires à la surface de la boule de feu.

Le Soleil est l’élément phare de notre système planétaire, et son étude passionne les astronomes depuis très longtemps. Les avancées du domaine spatial telles que la mission de fusée Hi-C, le télescope solaire Daniel K. Inouye, et la sonde solaire Parker sont aujourd’hui confortées par les nouvelles capacités de GREGOR. 

Dès lors, une meilleure compréhension des processus de convections et des turbulences du Soleil est possible, ainsi qu’une étude approfondie des champs magnétiques qui y règnent.


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