La pollution de l’air a eu de si graves conséquences sur l’environnement que la Terre souffre de maux irréversibles depuis déjà quelques décennies. Le réchauffement de la planète n’étant que l’une des nombreuses répercussions de ce phénomène sur la vie humaine, il risque aujourd’hui de causer des dégâts auxquels la nature ne pourrait pas survivre.
C’est pourquoi les scientifiques sont en train d’analyser les moyens d’en prévenir les effets, ou du moins de les atténuer le plus possible.
Dans ce sens, la Grande Barrière de Corail australienne fait actuellement l’objet d’essais préliminaires, dans le cadre d’une expérience d’éclaircissement des nuages. Cela a pour but de la protéger du changement climatique, selon les auteurs de l’étude.
À l’aide d’un ventilateur monté sur un bateau similaire à un canon à neige, les chercheurs ont fait réfléchir les nuages sur la lumière du soleil, dans l’espoir de refroidir les eaux autour du récif. Ils ont ensuite expulsé des cristaux de sel dans l’air.
Le principal responsable du projet, Daniel Harrison de l’Université Southern Cross, est plutôt optimiste quant aux résultats des tests, qui se sont révélés très concluants.
Il se félicite de la réussite de cette première mondiale, qui consiste à transformer de l’eau en des noyaux de condensation de nuages. Cependant, il est conscient de la nécessité d’effectuer des travaux plus approfondis pour prouver la théorie.
Ce qu’il faut savoir, c’est que la Grande Barrière de Corail, plus grand système corallien au monde, a été endommagée par les températures élevées des mers. En effet, ce bouleversement provoque souvent un blanchiment important des coraux qui perdent leurs couleurs en expulsant les algues. Les experts craignent d’ailleurs que cet impact ne soit permanent.
Pour sa part, Harrison pense que de plus grosses turbines montées sur des barges devraient aider au succès de la future expérimentation prévue, qui se veut 10 fois plus importante que celle-ci. Les retombées n’en seraient que plus positives, selon lui.
Il a ajouté, toutefois, que la chaleur réduirait de manière significative l’efficacité de la technique. Ce qui revient à dire, encore une fois, que la sauvegarde de ce patrimoine repose sur la capacité à combattre le réchauffement des océans et des mers.
Il paraît donc clair que le récif n’a plus que quelques années à subsister, si l’Homme continue à ignorer tous les cris d’alarme qui retentissent sans relâche, pour lui rappeler que sa propre vie est en danger.
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