Justin McManus.

Le ciel ne cesse de nous étonner par des phénomènes aussi incroyables les uns que les autres. Qui ne serait pas curieux d’en savoir davantage sur ces mystères de l’univers ? Nul ne peut nier que les météorites sont, à tout point de vue, une source d’extase pour toute personne qui en serait témoin.

En 1951, une pépite unique en son genre a été retrouvée en Australie, au nord de Wedderburn ; d’où son nom : La météorite de Wedderburn. Ce fut un morceau de 210 grammes de roche spatiale tombé du ciel et dont on n’a jamais pu déceler le secret.

Cette année, le minéralogiste Caltech Chi Ma a conduit une étude pour analyser ce que les spécialistes appellent l’edscottite et qui représente une forme rare de minéral de carbure de fer encore jamais trouvé dans la nature.

En effet, les scientifiques ont examiné ce qui est resté intact du spécimen original dans la collection géologique des musées Victoria en Australie. Quant au reste, il a été extrait en tranches pour analyser la composition de la météorite.

La météorite Wedderburn. (Musées Victoria / CC BY 4.0)

On a détecté des traces de fer et d’or, en plus de minéraux très rares comme la kamacite, la schreibersite, la taenite et la troilite. L’edscottite sera désormais ajoutée à cette liste.

Il est important de signaler qu’aucune preuve de production naturelle de la formulation atomique de minéral de carbure de fer n’avait jamais été apportée jusque là. La découverte de l’édscottite par Edward Scott, expert en météorite et cosmochimiste de l’Université d’Hawaï a, en fait, appuyé cette hypothèse.

Grâce à cette confirmation par l’analyse de Chi Ma et du géophysicien UCLA Alan Rubin, l’edscottite est officiellement membre du minéral club de l’International Mineralogical Association (IMA).

Par ailleurs, dans une déclaration à The Age, le conservateur principal des musées de Victoria Stuart Mills a affirmé que parmi les 500 000 ou 600 000 minéraux découverts en laboratoire, seuls 6 000 étaient le fruit pur de la nature.

La météorite Wedderburn. (Musées Victoria / CC BY 4.0)

On ignore comment ce ruban d’edscottite naturelle est arrivé là, mais le paléontologue Geoffrey Bonning de l’Australian National University renvoie la formation du minéral au noyau chauffé et pressurisé d’une ancienne planète.

Il suppose que celle-ci, ayant subi une collision cosmique colossale avec une autre planète, un astéroïde ou une lune, aurait été détruite. Un de ses fragments aurait atterri juste à l’extérieur de Wedderburn quelques millions d’années plus tard.

Une telle expérience ne fait qu’aiguiser notre curiosité et notre soif d’apprendre encore et toujours !


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