L’humanité a connu des événements bouleversants tout au long de son histoire. Entre guerres, génocides et catastrophes naturelles, notre parcours est riche en péripéties.
Comme nous le savons tous, l’épidémie de peste a été le cauchemar des hommes pendant des siècles, et ses victimes se comptent par dizaines de milliers. Bien que cette menace ne soit plus d’actualité, des études ont révélé que la bactérie à l’origine de cette peste possède maintenant un nouvel hôte favori : les pumas de la région de Yellowstone.
Un fléau réincarné chez les lions de montagne
Les lions de montagnes sont les nouvelles victimes de la peste — yersinia pestis —, selon une étude menée par Mark Elbroch, Directeur du programme Puma pour Panthera, une organisation mondiale de conservation des chats sauvages.
Les chercheurs ont testé 28 pumas entre 2005 et 2014, et les résultats ont révélé que, sur les 12 spécimens infectés, 8 ont survécu à la maladie et 4 ont péri à la suite d’une pneumonie. Ces animaux ne sont pas une espèce en voie de disparition, mais des études sont parfois nécessaires pour prévoir une bonne conservation de la lignée au sein de son environnement naturel.
De plus, il semble que cette atteinte pestilentielle soit assez courante dans les régions de l’ouest des États-Unis, en particulier chez les félins de montagnes. Même si nous nous sommes quelque peu « familiarisé » avec ce mal, celui-ci reste toutefois, entouré de mystères. Un chat sauvage baptisé M021, en est la preuve.
En effet, l’animal a été diagnostiqué sain dans ses deux premiers tests de la maladie. Le troisième, par contre, a révélé la présence d’anticorps spécifique de la peste. Lors du quatrième contrôle, le félin est à nouveau en bon état de santé…
Qu’en est-il de la transmission à l’humain ?
Les pumas sont des animaux sauvages vivants dans les hauteurs, loin des régions urbaines. Le risque de transmission de l’affection aux humains reste par conséquent minime. Chaque année, 3000 pumas sont tués aux États-Unis, puis soumis aux autorités locales de la faune.
Les responsables de l’État pourraient alors saisir l’occasion pour mener des études sur ces félins et obtenir des données utiles pour la sécurité de tous. Après tout, le risque de contamination est beaucoup plus élevé chez les chasseurs, les biologistes présents sur le terrain et les vétérinaires, compte tenu de leur proximité permanente vis-à-vis de ces bêtes.
Il ne faut toutefois pas confondre cette maladie avec la peste noire, qui a tué près de la moitié de la population européenne au Moyen Âge. Celle dont nous parlons est causée par une bactérie vivant au sol dite Yersinia pestis, s’emparant des petits organismes tels que les insectes parasites et les rongeurs.
Communément appelée « la peste bubonique », cette dernière infecte environ sept personnes par an aux États-Unis, à travers des puces équestres, dans les régions périphériques.
Aujourd’hui, les symptômes de l’affection sont connus, à savoir des glandes clairement enflées, de la fièvre accompagnée de frissons, ainsi qu’une noirceur sur les doigts, les orteils et le nez. Néanmoins, l’existence d’antibiotiques modernes a pallié toute fatalité autour de cette maladie.
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