Skeyndor/Flickr

Le soleil est de retour, la douce brise du couchant distille dans nos corps une langueur bien familière. L’été s’annonce, la plage et les vagues sont déjà dans nos esprits.

En pensant à la mer, notre sac n’est jamais prêt à moins de contenir les indispensables ; drap de plage, lunettes noires, chapeau, mais surtout écran solaire. En effet, se protéger la peau des rayons de notre soleil bien brillant devient une nécessité pour apprécier la sortie tant attendue du côté de la grande bleue.

Cependant, une étude récemment publiée vient troubler le joli tableau en révélant la présence de produits chimiques dans le sang après l’application de ces crèmes censées nous protéger…

Plutôt lotion, crème, aérosol ou les trois

Aux États-Unis, une enquête de la Food and Drug Administration (FDA), vient jeter du trouble sur la saison estivale et pour cause ! Les produits chimiques, dont l’avobenzone, l’oxybenzone, l’octocrylène et l’écamsule, quatre composants des écrans solaires — que ce soit sous forme de lotion, de crème ou d’aérosols — se retrouvent à des concentrations assez élevées dans l’organisme humain, après être passés dans le sang, une fois l’article utilisé.

La Dre Kanade Shinkai, dermatologue à l’Université de Californie à San Francisco, donne l’alarme en indiquant que pour des produits — ou médicaments — topiques (à usage local dont le principe actif n’a pas vocation à passer dans le système circulatoire) les niveaux sont plus élevés que le seuil fixé par la FDA.

L’expérience n’a concerné que 24 individus, malgré les constatations affolantes. Elle a été effectuée dans des conditions de laboratoire maximales, à savoir l’application du produit 4 fois par jour sur la quasi-totalité de l’épiderme.

Toutefois, dans la réalité, le taux de ces produits controversés peut être différent, voire plus bas. En vérité, la plupart des gens ne s’enduisent pas plus de 2 fois le corps, qu’il s’agisse des baigneurs à la plage ou des personnes qui travaillent à l’extérieur.

Chezbeate/Pixabay

Une affaire d’hormones

L’exposition au soleil, et donc aux rayons UV sans protection, est la cause de presque 90 % des cancers de la peau, autres que le mélanome. Cette maladie touche un grand nombre de personnes de par le monde, avec une prédisposition pour les peaux claires.

En attendant des recherches plus approfondies concernant les substances chimiques des écrans solaires et leurs effets sur notre santé, il est nécessaire de se préserver avec des crèmes adéquates.

L’étude menée et la découverte des quatre éléments susnommés perturbe les scientifiques, car ceux-ci représentent des anneaux chimiques, ou autrement dit, des substrats qui ont la capacité de pénétrer dans les cellules et de générer de nombreuses hormones en leur constituant une base.

Plusieurs expériences sur les animaux viennent renforcer les appréhensions des chercheurs après des résultats suggérant que les fameuses substances pourraient altérer le délicat équilibre hormonal du corps.

La FDA, objectivement, déclare que pour le moment, les écrans solaires ont encore de beaux jours à venir et peuvent être utilisés, car le fait qu’un produit pénètre le corps par le sang n’indique pas qu’il est forcément dangereux.

Une alternative des plus sûres serait d’utiliser les protections solaires minérales au lieu des traditionnelles crèmes chimiques anti UV.


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