L’une des tristes répercussions de notre nouveau mode de vie est la disparition de centaines d’espèces d’animaux. Entre le braconnage, le réchauffement climatique, la destruction des habitats naturels et autres, plusieurs espèces se retrouvent en voie de disparition chaque jour. Parfois, elles finissent même par s’éteindre.

Après une prise de conscience sur le sujet, l’être humain fait tout pour préserver les espèces en danger, même si cela est difficile, voire impossible dans certains cas.

Mais il arrive que des miracles se produisent, et c’est ce qui est arrivé aujourd’hui : l’annonce de la découverte d’une colonie secrète de 1.5 million de manchots.

Les chercheurs ont utilisé un drone pour compter la colonie. Thomas Sayre McChord, Hanumant Singh, Northeastern University. Woods Hole Oceanographic Institution.

Les manchots Adélie, une espèce déclarée en voie de disparition

Les manchots Adélie sont une espèce d’oiseaux vivant en Antarctique et ayant la particularité d’avoir une queue à plumage saillant. Ils ont été déclarés comme étant en déclin ces dernières années, suite à la fonte des glaces due au réchauffement climatique.

Mais la découverte d’une super colonie abritant 1.5 millions de manchots Adélie vient changer la donne. Et cette découverte fut faite dans les Danger Islands, des îles au nord de l’Antarctique, très rocheuses et entourées d’eaux assez denses.

Ce sont des chercheurs du WHOI (Woods Hole Oceanographic Institution) qui ont fait cette découverte. Et le plus insolite dans l’histoire, c’est qu’elle a été faite grâce à des traces d’excréments.

Lors de l’observation d’image satellite de la NASA, les chercheurs ont constaté que les rochers de la Desert Island étaient tachés par du guano. Ils ont donc déduit que l’île abritait une colonie secrète massive de manchots.

Des résultats surprenants

Pour confirmer ces résultats, le professeur Heather Lynch, écologiste à l’Université de Stony Brook, a monté une expédition afin d’aller vérifier l’existence de ces nids. Elle s’est faite aidée par des images au drone de toute l’île dans sa splendeur. Le résultat fut de plus 751.527 “couples”, soit 1.5 millions de manchots.

Le professeur Michael Polito, un écologiste de l’Université de Louisiane, a déclaré avoir été étonné du nombre de manchots Adélie qu’il a vu durant cette expédition. Suite à cela, une étude fut publiée.

Autre constat de cette expédition, les Danger Islands auraient moins souffert du réchauffement climatique que la partie sud de l’Antarctique,

Cette découverte aura permis de plaider la protection de la zone contre la pêche et de la déclarer MPA (Marine Protected Area) au vu de son importance et du nombre de manchots Adélie qu’elle abrite.


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