kayleigh harrington via Unsplash.

Bien qu’ils soient très néfastes pour notre santé sur le long terme, il faut avouer que les aliments gras ont une saveur que les autres n’ont pas.

Difficile de résister au paquet de chips ou au pop-corn lorsque l’on est devant la télévision, à la tranche de pizza et au cornet de frites quand le temps nous fait défaut ou que l’on partage un repas entre amis.

Cependant, il semblerait que des chercheurs américains aient trouvé la solution miracle pour ne plus céder à la tentation.

Rapide et étonnamment efficace, cette astuce a beau être extrêmement simple, elle pourrait à elle seule révolutionner le monde des régimes alimentaires…

Un moyen curieux, mais qui a fait ses preuves

Dirigée par une équipe de scientifiques de l’Université de Floride, une toute récente étude a prouvé qu’il était possible de s’empêcher de manger des aliments caloriques en l’espace de 2 minutes seulement, uniquement en respirant leur odeur : résultat garanti !

« Le parfum ambiant peut être un outil puissant pour résister aux fringales d’aliments gourmands », affirme le Professeur Dipayan Biswas.

Pour en arriver à cette conclusion, les experts ont mené une série d’enquêtes dans plusieurs écoles à travers le pays, qu’ils ont confirmé après divers tests en laboratoire.

Ainsi, il s’est avéré qu’après une exposition prolongée à une odeur de pizza, seuls 21,43% des élèves des établissements scolaires américains ont commandé un repas calorique à la cantine.

En revanche, lorsque le même réfectoire sentait la pomme, ce chiffre est passé à presque 37%.

« En fait, des stimuli sensoriels subtils tels que des odeurs peuvent influencer plus efficacement les choix alimentaires des enfants et des adultes », explique le Professeur.

Notons par ailleurs que pour que ce phénomène puisse fonctionner, il est impératif de renifler la nourriture au moins 120 secondes.

En effet, lorsque les participants ont senti la pizza ou les cookies pendant moins d’une minute, c’est l’effet inverse qui a été constaté, si bien que l’envie de manger des biscuits ou des aliments gras s’est automatiquement fait ressentir.

Eiliv-Sonas Aceron via Unsplash.

Quand le cerveau s’en mêle

Évidemment, il va sans dire que tout ceci n’est pas le fruit du hasard et résulte en réalité d’un processus propre à notre cerveau.

Même s’il est particulièrement complexe et que nous ne comprenons pas entièrement son fonctionnement à l’heure actuelle, nous avons découvert il y a fort longtemps maintenant qu’il n’est pas tellement compliqué de tromper notre système cérébral, surtout lorsqu’il s’agit de nos sens (comme c’est le cas des illusions d’optique par exemple).

Par conséquent, en ce qui concerne l’odorat, notre cerveau ne réagira clairement pas de la même manière en fonction du temps passé à humer de la nourriture : en dessous de 30 secondes, il aura l’impression d’avoir simplement goûté à l’aliment tant apprécié, tandis qu’au bout de 2 minutes, il imaginera qu’il l’aura mangé intégralement (d’où la sensation d’en être totalement rassasié.)

En d’autres termes, nous le forçons à envoyer de faux signaux à son système de récompense

« Si les zones représentant un état de manque dans le cerveau peuvent être satisfaites par des entrées olfactives au lieu de la consommation gustative réelle d’aliments malsains, cela peut aider à lutter contre les pulsions alimentaires » concluent les auteurs de l’étude.

Encore faudrait-il que nous puissions résister à ces deux minutes de supplice sans toucher à ce délicieux gâteau au chocolat tout juste sorti du four…


Contenu Sponsorisé

>