La sauvegarde des espèces menacées est devenue, depuis un certain temps, le souci majeur des scientifiques, mais aussi des organisations mondiales et locales de la défense de l’environnement.

Dans ce sens, de plus en plus d’expériences visent à préserver ces animaux en leur procurant les conditions nécessaires à la procréation. Bien entendu, aussi difficile que cela puisse être, beaucoup de tentatives sont couronnées de succès.

Parmi les 21 bébés olms qui avaient éclos dans la grotte de Postojna, en Slovénie, 3 sont actuellement exposés pour témoigner de la réussite d’un élevage de 60 œufs, unique en son genre, et qui est mis sous étroite surveillance par les responsables depuis le début de l’opération, en 2016.

Le caractère secret de cette étude est sans doute dû au souci des autorités à préserver ces créatures et en faire une parfaite analyse basée sur des données bien précises. Cela est parfaitement naturel compte tenu du fait que cet animal, dont la longévité peut atteindre les 100 ans, ne se reproduit qu’une fois tous les 10 ans.

Jure Makovec/AFP

Le nombre de visiteurs qui peuvent admirer ces prédateurs sous-marins dans leur aquarium souterrain a cependant été limité à 30 par jour.

Ce qui est intéressant à propos de ces « poissons humains », c’est qu’ils sont aveugles, ne dépassent pas les 35 centimètres et qu’ils sont loin d’inspirer la terreur consacrée dans les fictions.

Avec leurs trois branchies plumeuses de chaque côté du museau allongé et leur peau rose transparente, les olms (Protée anguillard) vivent essentiellement dans les rivières des grottes des Balkans, à 50 kilomètres au sud-ouest de la capitale Ljubljana.

Il est à noter que la grotte de Postojna, qui avait été fermée pendant trois mois, à cause de l’épidémie liée au COVID-19, a choisi de présenter ces « bébés dragons » pour sa réouverture. Voilà une façon assez brillante de retrouver son public qui atteint généralement 700 000 personnes par an.


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