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La couleur rose a, de tout temps, été le symbole de la belle vie, de l’optimisme et des gens heureux. Mais lorsqu’elle recouvre une bonne partie de la surface glaciaire, cela donne à réfléchir !

En effet, les Alpes italiennes sont tapissées d’une étrange couche glaciaire rougeâtre (Presena), à cause des algues, retrouvées également au Groenland, et soupçonnées d’aggraver les conséquences du réchauffement climatique. C’est ce qu’a déclaré Biagio Di Mauro du Conseil national de la recherche italien, qui avait étudié les algues sur le glacier de Morteratsch, en Suisse.

Il ajoute que cette plante, nommée communément « Ancylonema nordenskioeldii », n’a rien de nuisible, et qu’il est tout à fait naturel qu’elle apparaisse pendant ces périodes de chaleur, connues pour la fonte des neiges.

Di Mauro explique que ce phénomène se trouve accéléré par les algues qui rendent la glace plus sombre, qui fond, alors, plus rapidement en absorbant les radiations. Cela ne fait que les multiplier encore et encore, tout en remplaçant la blancheur de la glace par un rose éclatant.

Miguel Medina/AFP

Pour leur part, les touristes, dont Marta Durante et Elisa Pongini, se disent tristes de constater les méfaits désastreux du changement climatique sur la planète entière. Elles estiment, entre autres, que la présence d’algues ne fait qu’empirer la situation. Elles sont néanmoins conscientes de la part de responsabilité de l’homme dans toute cette catastrophe écologique, n’oubliant pas que tout ce qui se passe actuellement est le signe que la Terre prend sa revanche sur ce qu’elle a pu endurer par ses habitants.

Miguel Medina/AFP

Bien entendu, Si les randonneurs et l’utilisation accrue d’engins de toute sorte ont une grande influence sur les algues, Di Mauro et ses collègues n’excluent pas l’implication d’agents autres que le facteur humain dans le bouleversement des températures que connaît notre globe, de nos jours. Ils sont d’ailleurs en train d’étudier ce scénario de très près, pour en tirer les conclusions qui s’imposent.

Les scientifiques savent, d’ores et déjà, que ces évènements atmosphériques sont loin d’être uniques et qu’ils ne semblent pas vouloir s’atténuer. Que ce soit une leçon inculquée par mère Nature ou un simple concours de circonstances, l’année 2020 aura été, à tout point de vue, une année pas comme les autres.


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