Curiosity
NASA/JPL-Caltech/MSSS

Tous les facteurs semblent mener vers une unique conclusion : la Terre ne durera pas éternellement. 

L’Homme s’est alors tourné vers d’autres alternatives : l’espace. C’est pourquoi les astronomes sont en recherche active d’un astre qui aurait les mêmes caractéristiques que la nôtre.

C’est là que le Mars Exploration Program fut établi en 1993, commençant ainsi sa quête d’une Terre 2.0. Et il s’avère que la planète rouge remplirait bon nombre de ces critères.

Les prouesses de Curiosity 

Pendant que les Américains célébraient Thanksgiving l’an dernier, Curiosity, un rover de la taille d’une voiture qui s’affaire à explorer le Gale sur Mars depuis novembre 2011, a pris une capture panoramique de la zone. Et elle est époustouflante. 

Plus de 1000 photos ont été prises en 6 heures et demie, sur une durée de quatre jours. Une fois combinées, elles ont donné une image d’environ 1,8 milliard de pixels. 

Pour réussir à avoir un résultat aussi net, il faut que Curiosity prenne ces photos durant la journée, afin d’assurer la meilleure qualité qui soit.

Or, c’est rarement possible puisqu’il a d’autres tâches à accomplir sur la planète. Mais grâce à cette période de fêtes, son objectif a pu se consacrer pleinement à sa réalisation.

Alors qu’une grande partie de l’équipe était occupée à célébrer Thanksgiving, l’engin leur concoctait « un bon festin pour les yeux », nous explique Ashwin Vasavada, une des scientifiques travaillant sur le projet

Mars, un endroit riche

C’est la première fois qu’ils obtiennent un cliché à 360 degrés de l’endroit. On peut y observer le Glen Torridon, région qui a hérité du nom de la série de montagnes scandinave et qui serait le nouveau terrain de jeu du rover depuis janvier 2019. 

Grâce à la précision du véhicule, il a pu être affirmé que le sol de cette zone est riche en minéraux, contrairement au Vera Rubin Rigde (la dernière parcelle qui a été explorée avant le Glen Torridon) qui serait, lui, concentré en hématite. 

Vera Rubin Ridge/©Thomas Appéré

Selon les géologues planétaires, fort intéressés par la question, Curiosity a rendu possible l’étude des changements climatiques qu’aurait vécus Mars. 

La machine a confirmé l’existence d’argile sur ces terres. Mieux encore, grâce à la chimie humide, des molécules organiques ont été décelées.

Ce ne sont pas les premières, mais c’est certainement, une fois de plus, la preuve qu’il y aurait d’autres traces organiques sur le sol martien. La prochaine destination de Curiosity est le fronton du Greenheugh, à la base du mont Sharp.

Les chercheurs sont très ambitieux et espèrent faire davantage de découvertes qui permettraient au projet de s’installer sur Mars de prendre tout son sens.


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