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La lutte contre l’une des maladies les plus répandues et dévastatrices au monde est loin d’être terminée. Le cancer est un mal qui ravage encore le monde de la façon la plus silencieuse et cruelle. Avec l’avancée de la science, beaucoup de progrès ont été faits. l’Australie fait partie des pays les plus engagés dans cette bataille et il serait le premier à éradiquer l’un des types de cancers les plus agressifs.

Ambitieux & nécessaire

Le pays réputé pour ses dangers d’origine naturelle compte en finir avec l’un des maux qui rongent ses citoyennes dans les plus brefs délais : l’Australie et le cancer du col de l’utérus sont prêts à rompre leur longue histoire commune.

Selon les autorités australiennes, le pays des extrêmes serait sur la bonne voie pour éradiquer ce type de cancer d’ici une vingtaine d’années. Étant la première initiative dans son genre, ce résultat fortement attendu tire ses origines d’une étude ambitieuse publiée dans The Lancet Public Health.

Ce projet de recherche a pris en compte plusieurs facteurs déterminant l’évolution du cancer du col utérin et son incidence chez la population féminine australienne. Ces facteurs-là ont inclus le vaccin basé sur le papillomavirus humain (le HPV), les antécédents de chaque personne à risque ainsi que le dépistage précoce de la maladie. Cette étude prédictive a visé la détermination du taux standardisé de ce cancer selon l’âge moyen entre 2015 et 2100.

Actuellement, les statistiques australiennes concernant ce dernier ne sont pas les meilleures au monde : sept femmes sur 100 000 environ sont diagnostiquées chaque année. D’ici 2020, l’organisation de la santé locale espère descendre à six cas sur 100 000, un pourcentage reclassant la pathologie dans la catégorie des « cancers rares ».

Bru-nO, Pixabay

Des prédictions importantes

En 2035, les chiffres seront estimés à la baisse arrivant à quatre cas annuels sur 100 000, permettant ainsi d’adopter une stratégie plus ciblée qui aboutira à l’élimination totale de ce type de tumeur. Cet espoir pourra se concrétiser vers 2066, années durant lesquelles l’incidence tombera à quelques rares cas par an, à condition de poursuivre les étapes classiques, mais indispensables de dépistage et de vaccination.

« Quel que soit le résultat de la prédiction et donc, le seuil de cette élimination, l’Australie sera probablement le premier pays à l’atteindre, et cela, compte tenu de son taux actuel de femmes atteintes. Nos programmes de prévention sont également à saluer pour leur efficacité. » a déclaré Megan Smith, co-auteure de l’étude et chercheuse du Cancer Council New South Wales (NSW) à la BBC News.

L’Australie a aussi été le premier pays à introduire un programme national de vaccination financé par le gouvernement à la visée des filles de 12 et 13 ans qui est surtout compétent et prometteur. Cette campagne en association avec la National Cervical Screening Program a été introduite en 1991 dans le cadre des mesures préventives entreprises par le ministère de la santé australien.

Ces mesures comptent s’expandre pour toucher de plus en plus de jeunes garçons, également concernés depuis 2013 par le programme. Le Royaume-Uni a aussi annoncé vouloir suivre le modèle australien en proposant des vaccins à titre de prévention pour des adolescents des deux sexes.


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