Amanda Smith

La possibilité d’habiter ailleurs que sur Terre fait l’objet de plusieurs recherches depuis quelque temps. 

Coloniser d’autres planètes représente, en effet, un défi pour un grand nombre de scientifiques. 

Cela peut sembler irréalisable au vu de ce qu’un tel accomplissement implique en termes de logistique et de faisabilité, mais cette conquête n’est peut-être pas tout à fait impossible ! 

Après avoir analysé avec précision les caractéristiques d’une exoplanète dont la surface se situe entre celle de la Terre et Neptune, les astronomes se sont aperçus qu’elle pourrait abriter la vie

Elle ne se trouve qu’à 124 années-lumière de nous et est appelée K2-18b. Elle a d’ailleurs fait la une des journaux il y a quelques mois, car de la vapeur d’eau a été découverte dans son atmosphère sans toutefois avoir la certitude que cette exoplanète était habitable. 

D’après Nikku Madhusudhan, Astronome à l’Université de Cambridge, les facteurs qui définissent l’hospitalité d’une exoplanète sont nombreux. Il faut prendre en compte les conditions intérieures et atmosphériques, et plus particulièrement l’existence, ou non, d’eau liquide.

Télescope spatial James Webb.
NASA

Suite à diverses analyses, les scientifiques ont détecté un volume assez conséquent d’hydrogène dans l’atmosphère de l’exoplanète K2-18b, avec entre 0,02 et 14,8 % d’eau. À titre comparatif, l’atmosphère terrestre en contient de 0 à 5 %. Des traces d’ammoniac et de méthane ont également été décelées. 

Après analogie, les experts sont ensuite parvenus à établir que la quantité minimale d’H s’élevait à un millionième de la masse de la planète, des proportions identiques à celles révélées sur notre globe.

C’est à partir de là qu’ils ont pu démontrer que K2-18b pourrait être habitable, sans bien sûr en avoir la certitude. 

Ils ajoutent que de nombreuses autres observations sont prévues à l’aide du télescope spatial James Webb dans le but de confirmer l’hypothèse selon laquelle cette exoplanète possède toutes les conditions favorables à la vie. 

Dans le rapport publié par l’équipe d’astronomes derrière cette trouvaille, il est précisé que dorénavant, les recherches de zones extraterrestres logeables ne devaient plus se limiter aux planètes rocheuses. 


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