Au cours de leurs nombreuses enquêtes sur le monde des animaux, les scientifiques ont fait des découvertes aussi surprenantes les unes que les autres. Cela concernait notamment, leur mode de vie, leur habitat et leur alimentation.
Ils ont constaté que les espèces marines aussi bien que les animaux terrestres pouvaient parfois développer des méthodes de chasse plutôt inhabituelles. Mais ce qu’ils viennent juste de révéler est au-delà de ce que nous pourrions imaginer.
En effet, l’écologiste des récifs coralliens à l’Université King Abdullah des sciences et de la technologie en Arabie saoudite, Matthew Tietbohl a pu documenter l’une de ces pratiques abracadabrantes de poissons capables de sortir hors de l’eau pour poursuivre sa proie jusque dans son propre territoire.
Cela s’est produit tout à fait par hasard, lors d’une expédition, sur l’île de Marmar en mer Rouge, et dont le but initial était les tortues de mer. Selon son étude, publiée dans Fish Biology, il s’agit d’un baliste titan chasseur de crabes, d’une rapidité incroyable, qui peut se propulser sur une longueur de 75 centimètres.
Ces prédateurs voraces ont la réputation d’afficher une certaine « animosité » envers les intrus indésirables qui viendraient trop près de leurs nids. Des plongeurs un peu trop curieux gardent un assez mauvais souvenir de leur rencontre avec ces créatures agressives.
La démonstration à laquelle avaient assisté Tietbohl et son équipe mettait en scène l’échouage assez dangereux du baliste. Ils ont alors été intrigués par ce qui pouvait bien les inciter à adopter une technique aussi peu rassurante.
Quoi qu’il en soit, les crabes terrestres sont souvent surpris par le poisson guettant tel un crocodile traqueur, le moment opportun pour leur mettre “la main dessus” et les ramener sous les profondeurs de l’océan.
Ces données ont poussé les experts à analyser les aptitudes visuelles extraordinaires des Triggerfishs, leur permettant de percevoir leur « victime » dans des conditions aussi extrêmes.
Cependant cela n’est pas très étonnant, étant donné leurs habitudes quotidiennes très audacieuses, même s’il n’est pas courant de voir un poisson d’eau salée s’échouer.
Il convient, à ce stade de la recherche, de vérifier s’il existe d’autres espèces, de la même famille, qui pourraient réussir un tel exploit ou, d’un autre côté, si cette stratégie est propre à un seul baliste ou à toute la population. Ce sont toutes les questions auxquelles les auteurs de l’article tenteront de répondre, dans la suite de leurs investigations.
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