Hamed.Al-Raisi. Flickr.

Le cœur humain est le muscle le plus important du corps, il permet de faire circuler le sang dans tous les organes et donc de bien les oxygéner. Il peut gérer le flux sanguin grâce à ses battements constants et successifs.

Soyons curieux et interrogeons-nous ; le cœur a-t-il un nombre limité de battements durant une vie ?

La fréquence cardiaque et la durée de vie

Il est connu que les animaux avec des pouls élevés ont une durée de vie limitée comparée à celle des Humains, comme les souris ou encore les chiens et les chats. Cependant, ceux qui ont des rythmes bien plus faibles comme les baleines ou les tortues, peuvent vivre nettement plus longtemps.

Si le cœur de la tortue se repose au bout de 6 battements par minute, une souris sera elle, à plus de 240 pulsations par minute.

Quant à l’être humain, il dispose d’un rythme cardiaque moyen qui se situe entre 60 et 100 battements par minute (bpm).

Un pouls de plus de 100 peut être le signe d’une pathologie cardiaque, c’est d’ailleurs ce qui est expliqué dans un résumé d’études canadien dont la thématique est le cœur.  

Une équipe de scientifiques danois a effectué une recherche qui a duré 16 ans sur un peu moins de 5200 personnes. Au bout de cette durée, 2800 personnes sont décédées pour diverses raisons qui ont été comparées avec leur rythme cardiaque, ce qui leur a permi de faire une liaison entre le taux de mortalité et les impulsions nettement plus élevées.

Pour un rythme compris entre 71 et 80 bpm le risque était de 51% plus élevé que ceux avec un taux de 50 battements. Ce risque doublait avec un rythme de 81 à 90 bpm, et triplait carrément à plus de 90 battements par minute au repos.

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Une exception qui confirme la règle

Le Docteur Wasim Zahid, cardiologue à l’Hôpital Universitaire d’Oslo, mais également membre d’un groupe d’experts de l’Organisation Norvégienne des Maladies Cardiaques et Pulmonaires, s’est penché sur la question.

Même si avoir une moyenne élevée de pulsations peut être préjudiciable pour le cœur, il explique qu’il existe des cas exceptionnels qui arrivent à vivre avec un pouls frôlant ou dépassant les 100 bpm sans pour autant avoir de complications graves. Cette catégorie de personnes est atteinte d’une pathologie appelée “Tachycardie sinusale inappropriée”.

Les sujets souffrant de TSI réagissent de façon accentuée aux facteurs qui influent sur le rythme cardiaque, tels que la consommation d’excitants comme le café ou le thé, ou encore de fortes émotions. Curieusement, aucun problème cardiaque n’a été remarqué chez eux à long terme, même s’il est assez pénible de vivre avec ce genre de pathologie.

Bien que le rythme cardiaque ne soit un facteur important, le coeur ne dispose en réalité que d’un nombre limité de pulsations dans une vie.

La moyenne étant de 1.5 milliard de battements au total pour les êtres humains, mais ce nombre s’est nettement amélioré avec la médecine moderne et l’amélioration de l’hygiène de vie.

Aujourd’hui, notre coeur peut battre jusqu’à deux milliard de fois, et peut-être même plus dans un avenir proche.

Néanmoins, afin d’éviter tous genres de problèmes, il est conseillé de prendre soin de son cœur en essayant de réduire son rythme cardiaque. L’activité physique est d’ailleurs recommandée par les spécialistes, pour vivre mieux et plus longtemps.

Il est aussi important de consulter son cardiologue en cas de soupçons, et penser à faire des bilans plus ou moins réguliers, surtout, si l’on présente des antécédents familiaux de problèmes cardiaques.


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